La percée de l’AfD atteint une cote d’alerte et affole la classe politique allemande
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Malgré l’ostracisme politique et judiciaire qui le frappe, le parti d’extrême droite prospère sans que ses adversaires ne parviennent à le contrer.
Si les électeurs allemands devaient se rendre aux urnes dimanche prochain, ils seraient 18 % à voter pour le parti d’extrême droite Alternative für Deutshcland (AfD), soit autant que pour le parti social-démocrate du chancelier Olaf Scholz.
Les sondages mirobolants recueillis depuis une semaine par cette formation pestiférée de la politique allemande ont désormais atteint la cote d’alerte, plongeant la République fédérale dans un lourd travail d’introspection. Avec une question lancinante: comment un parti marginalisé dans les médias, dont les dirigeants sont à peine visibles dans l’espace public, et dont les idées sont unanimement rejetées par leurs adversaires, toutes tendances confondues, peut-il séduire autant d’Allemands?
AfD est un parti xénophobe. Il est antisémite. Nous n’avons rien à faire avec ces gens-là Friedrich Merz, patron des chrétiens-démocrates
Après un intermède de quelques années, durant lequel l’AfD s’est abîmée dans des querelles internes, se montrant incapable de rompre avec une partie de son héritage néonazi, et alors que son influence restait cantonnée aux Länder défavorisés de l’ex-RDA, cette interrogation…
Source: Le Figaro
