Impôts et chatbots : mise en garde du fisc
Les Chatbots contre la fiscalité et les impôts
Dans le contexte de la campagne déclarative 2023, des start-ups ont lancé des robots conversationnels pour aider les contribuables à naviguer dans le labyrinthe des déclarations d'impôts. Des plateformes comme Climb et TaxMind ont utilisé la technologie de ChatGPT pour développer ces outils. Cependant, malgré leur popularité apparente, l'administration fiscale a exprimé des préoccupations quant à leur précision et leur fiabilité.
La Direction générale des finances publiques (DGFIP) a testé ces outils et a constaté qu'ils étaient parfois erronés, même sur des questions relativement simples. De plus, les utilisateurs n'ont aucune indication sur le degré de fiabilité de la réponse fournie par le robot. Les entreprises derrière ces outils sont conscientes de ces problèmes et travaillent sur des améliorations, comme l'ajout d'un score de fiabilité pour les réponses. L'innovation continue dans ce domaine, et il sera intéressant de voir comment les Chatbots évolueront pour répondre aux besoins des contribuables tout en respectant les exigences strictes de l'administration fiscale.
L'avenir des Chatbots dans le domaine fiscal
Malgré les défis, ces outils continuent d'évoluer et de s'adapter. TaxMind, par exemple, travaille sur l'intégration de la fiscalité étrangère dans son application. Cependant, l'administration fiscale reste prudente, soulignant que les erreurs ne sont pas tolérables en matière de fiscalité. Ces plateformes ont devant elle un enjeu de taille : elles doivent gagner la confiance des utilisateurs et des autorités fiscales, ce qui peut être une tâche ardue étant donné les enjeux financiers et légaux en jeu
Face à l'essor des chatbots, l'administration fiscale a répondu en proposant son propre assistant virtuel, AMI pour "Assistant Messagerie Impôts" qui fonctionne de manière binaire. Si AMI ne connaît pas la réponse à une question, il redirige l'utilisateur vers la messagerie de l'espace personnel sur impots.gouv.fr pour contacter un agent de l'administration fiscale.
Source: Économie Matin