Alaphilippe, le gros problème
De retour au premier plan lors du Criterium du Dauphiné, Julian Alaphilippe est désormais tourné vers les premières étapes du Tour de France au Pays basque.
Privé du Tour de France en 2022 en raison de sa terrible chute lors de Liège-Bastogne-Liège, Julian Alaphilippe a soif de revanche. Et à 15 jours du grand départ du Tour, le coureur tricolore peut voir les choses en grand. Dans le doute après un début de saison des plus compliqués, le leader de la Quick-Step a retrouvé de sa superbe. Au point de lever les bras sur la deuxième étape et terminer dans le Top 10.
S’il disputera dans une semaine les championnats de France, Julian Alaphilippe a déjà la tête au Tour et plus particulièrement à ses premières étapes à travers le Pays basque. Un terrain taillé pour lui comme en témoigne sa victoire sur la Clasica San Sebastian en 2018. « On peut donc s’attendre à tout. On sait surtout qu’un formidable puncheur en grande forme pourra s’exprimer. Genre Julian Alaphilippe ? (rires). Oui, il pourra être dans le jeu », avait confié Christian Prudhomme lors de la présentation du Tour de France.
Là où il est bon, van der Poel, Pogacar ou van Aert seront bons aussi
« Oui ce Tour peut lui convenir, à condition qu’il soit à 100 %. Les étapes au Pays Basque peuvent lui permettre de prendre le maillot jaune. Le début est effectivement bien pour ses qualités. Je trouve même qu’une partie du parcours correspond à celui de 2019 où il avait porté le maillot jaune pendant 15 jours », avait même affirmé Patrick Lefevere, le directeur sportif de la Quick-Step.
Mais à en croire Thomas Voeckler, malgré la forme affichée par le Français sur le Critérium, la concurrence sera terrible. Et tous les cadors devraient avoir à cœur de frapper fort dès ces premières étapes. « Je crois beaucoup en lui. Il peut nous refaire des coups comme il a tant su en faire. Les premières étapes lui conviennent très bien cette année encore. Mais attention, car là où il est bon, van der Poel, Pogacar ou van Aert seront bons aussi, donc pas moi », a-t-il ainsi confié à Planète Cyclisme.
Néanmoins, la soif de revanche du Français pourrait faire la différence. « Il a été tellement contrarié de ne pas avoir pu faire le Tour l’an passé et n’avoir pas réussi un bon début de saison qu’il est hyper motivé. Je suis certain que l’on peut revoir un Julian en pleine possession de ses moyens et épanoui sur ce Tour », a-t-il souligné.
Source: Sports.fr
