Note pour trop tard : le solaire c'est bien, tant que le monde n'est pas en train de brûler
Les photos de New York plongée dans une épaisse nappe de fumée rougeoyante ont fait le tour du monde tant elles sont belles et inquiétantes. Mais, la mégapole n'a pas été la seule concernée : toute la région de la Nouvelle-Angleterre a connu des épisodes de smog, et pourrait en connaître d'autres dans les jours à venir.
La fumée des incendies ayant la fâcheuse tendance à réfléchir les rayons du soleil, l'effet sur les fermes solaires ne s'est pas fait attendre. Dans les zones les plus affectées, la production solaire a chuté d'environ 60 % par rapport à la semaine précédente. À lui seul, l'État de New York a perdu de quoi alimenter des millions de foyers. Et, comme on dit, « les nuages ne s'arrêtent pas aux frontières » : dans les régions moins touchées du Midwest et du Mid-Atlantic, la production a baissé de 25 %.
Les pertes sont donc considérables. Pourtant, l'énergie solaire ne représente actuellement que 3,4 % du mix énergétique américain. En Californie, où le solaire atteint les 14 %, la réduction de 30 % de la production des fermes lors des incendies de septembre 2020 avait lourdement pesé sur le réseau électrique.
Source: Clubic