Le baromètre des Bleus : Zorro Ntamack, Jonathan Danty dans le noir
LES PLUS EN VUE
Romain Ntamack
Ad
Si la finale s’était arrêtée à la 77e minute de jeu, l’ouvreur toulousain aurait figuré parmi les flops. Pas très inspiré offensivement à l’image de son équipe, il a connu deux maladresses en fin de match : un en-avant en couverture d’un coup de pied de dégagement rochelais et surtout une touche non-trouvée sur une pénalité dans le camp adverse à cinq minutes de la fin, tandis que son équipe courait après le score. Mais voilà, son éclair de génie à moins de trois minutes du terme change absolument tout et donne un titre quasi inespéré au Stade toulousain au vu du scénario de la seconde période. Comme l’ont souligné ses coéquipiers et son manager Ugo Mola, cette formidable réaction ne peut être que la marque d’un très grand joueur.
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Grégory Alldritt
Son engagement a une nouvelle fois été irréprochable samedi. Le capitaine rochelais n’a cessé de se proposer pour impacter la ligne d’avantage et user la défense toulousaine. Des charges et encore des charges et une capacité à tenir le ballon qui ont fait de lui l'un des meilleurs Maritimes sur la pelouse avec Brice Dulin et Pierre Bourgarit.
Uini Atonio
Le pilier rochelais a démarré sa finale avant même le coup d’envoi en interpellant le président de la République Emmanuel Macron de façon très cavalière pour faire avancer les démarches administratives pour son passeport. Sur le terrain, il a mis en difficulté son vis-à-vis Cyril Baille dans l’exercice de la mêlée fermée et a également inscrit le deuxième essai rochelais, en début de seconde période.
François Cros
Son en-avant très préjudiciable en fin de première période, qui amène le premier essai rochelais, aurait pu l’envoyer directement dans les flops de ce baromètre. Mais cela aurait fait injure à son activité dans les tâches obscures qui a aidé le Stade toulousain à ne pas craquer malgré la domination du champion d’Europe. En début de seconde période, il tue un ballon porté adverse par sa connaissance de la règle et sa science du placement. Il gagne également une pénalité très importante à l’heure de jeu en coffrant le virevoltant Brice Dulin au sol. Un héros de l’ombre.
ILS ONT EU PLUS DE MAL
Jonathan Danty
Sa volonté de faire mal à l’adversaire a été polluée par des balourdises inhabituelles pour lui. Il offre à Toulouse son premier essai en ne parvenant pas à capter une passe anodine et a bien failli récidiver après la demi-heure de jeu en tentant une très longue sautée, interceptée par Romain Ntamack. Des scories qui ont repris de plus belle en seconde période. D’abord en loupant le ballon sur une tentative de petit coup de pied à suivre, il est vrai bien chassé par Thibaud Flament. Puis deux minutes plus tard en se faisant pénaliser pour un arrachage illicite sur Antoine Dupont et en prenant dix mètres de plus pour avoir râlé, ce qui a mis Thomas Ramos à portée de tir et a permis à l’arrière toulousain de réduire l’écart. En bref, un match à oublier pour le centre international.
Alexandre Roumat
L’ancien joueur de l’UBB est passé à côté de sa finale. Pénalisé très rapidement, il a eu du mal à répondre physiquement à l’impact rochelais et ne s’est pas montré sûr balle en main. Sa présence dans l’alignement au marquage de Will Skelton a toutefois perturbé la mécanique rochelaise sur ballons portés.
Dorian Aldegheri
Le droitier toulousain n’est du genre pilier moderne hyperactif dans le jeu courant. Du coup, lorsque cela ne se passe pas bien en mêlée fermée, difficile pour lui de tirer son épingle du jeu. Et il a été pénalisé sur sa phase statique de prédilection en première période, symbole d’une mêlée haut-garonnaise en souffrance.
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Source: Eurosport FR
