Guerre en Ukraine, en direct : l’incendie du dépôt de pétrole à Sébastopol, en Crimée, est maîtrisé, selon le gouverneur de la ville

April 29, 2023
468 views

Au terme d’un sommet de l’OTAN à Bucarest, en avril 2008, après de longues négociations entre alliés, un engagement de principe avait été consenti, mais sans calendrier contraignant : « L’OTAN se félicite des aspirations euro-atlantiques de l’Ukraine et de la Géorgie (…). Aujourd’hui, nous avons décidé que ces pays deviendraient membres de l’OTAN. » Quatre mois plus tard, l’armée russe intervenait en Géorgie , qui perdait 20 % de son territoire.

Quinze ans ont passé. La guerre en Ukraine déclenchée par le Kremlin en février 2022 a redonné à l’Alliance le sens de sa mission. Mais, alors que Kiev envisage une prochaine contre-offensive, les diplomates occidentaux sont confrontés à un choix stratégique. Il sera dans tous les esprits lors du prochain sommet de l’OTAN, à Vilnius (Lituanie), en juillet. Après la Finlande, devenue récemment le 31e membre de l’Alliance, et en attendant la Suède, que la Turquie bloque encore dans l’antichambre, quelle place réserver à l’Ukraine ? Celle d’éternelle zone tampon, comme avant la guerre ? Faut-il imaginer un renoncement tacite de Kiev à la Crimée et à une partie du Donbass, en échange d’un arrimage ferme à l’Occident ? Mais sous quelle forme ?

Source: Le Monde