Incendie au domicile du maire de Saint-Brevin : deux personnes en garde à vue
Dans le cadre de l’enquête sur l’incendie criminel au domicile de Yannick Morez, alors maire de Saint-Brevin-les-Pins (44), le 22 mars dernier, deux personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue ce mercredi matin, révèle BFM TV.
Selon une source proche de l’enquête auprès du média, il s’agirait de deux membres du collectif opposé au Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada). Ils se seraient notamment vantés d’être les auteurs de l’incendie, qui avait poussé à la démission le maire, le 9 mai dernier, déplorant alors « le manque de soutien de l’État ».
À l’époque, les flammes, en plus d’endommager le bâtiment, avaient aussi détruit deux véhicules. Elles n’avaient toutefois pas fait de blessé.
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Les pressions continuent
La commune de Loire-Atlantique est, depuis plusieurs mois, le centre de tensions nées du projet de déplacer près d’une école élémentaire le Cada. Ce centre pour réfugiés avait ouvert dans la station balnéaire en 2016 après le démantèlement de la « Jungle de Calais ». Plusieurs manifestations d’opposants avaient été organisées, à l’appel de l’extrême-droite, en particulier de la mouvance de Reconquête !, le parti d’Éric Zemmour.
La nouvelle maire, élue le 10 juin, Dorothée Pacaud, a depuis pris le relais. Si elle n’entend pas abandonner le projet, elle est la cible à son tour de menaces en ligne. Ce lundi 19 juin, elle révélait sur RTL vouloir déposer sa quatrième plainte en dix jours de mandat.
Source: Le Télégramme
