Cadavre dans une bâche, piste criminelle... on en sait plus sur la macabre découverte à La Gaude
"Une enquête est en cours. Je ne peux rien dire, si ce n’est que pour l’heure on ne sait pas grand-chose." Le maire de La Gaude reste très sibyllin. Bruno Bettati était à Marseille ce vendredi lorsqu’il a appris la nouvelle.
L’élu a dû quitter en urgence la séance plénière du conseil régional pour revenir dans sa commune. Au sud de la Gaude, en limite de Cagnes-sur-Mer, un corps sans vie venait d’être découvert en toute fin de matinée.
Le cadavre gisait, semble-t-il, en contrebas d’une petite route peu fréquentée, le chemin de La Serpentine, qui relie le domaine de l’Étoile à la route des Regagnades.
C’est à l’occasion de travaux de débroussaillage que des ouvriers l’ont mis au jour. Une découverte tout aussi macabre que mystérieuse.
Emballé dans une bâche
"Le corps était soigneusement emballé dans une bâche. Il gisait au milieu de coussins et de couettes", précise le procureur de la République de Grasse qui, au vu de ces circonstances, confirme que "la piste criminelle est privilégiée" même si "l’autopsie qui sera pratiquée dans les prochains jours sera déterminante" pour la suite de l’enquête.
Les investigations ont été confiées à la brigade de gendarmerie de Grasse qui peut compter sur le soutien de la section de recherches de Marseille. Immédiatement, l’accès au chemin de La Serpentine a été barré par la police municipale gaudoise afin d’éviter toute pollution de cette potentielle scène de crime.
Le chemin de la Serpentine à proximité duquel le corps a été découvert.
Décédé depuis plusieurs mois
Les premières constatations réalisées sur place n’ont pas permis d’en apprendre beaucoup plus sur la victime. Il s’agirait d’un homme d’âge adulte. Sans plus de précision, car le décès remonterait déjà à quelques mois. Son identification n’a donc pu être possible.
Le corps, dans un état de décomposition avancée, présenterait néanmoins des traces dans le dos compatibles avec des coups de couteau. "Tout cela devra être confirmé par les examens médico-légaux", avance avec prudence le procureur de la République de Grasse.
Mais tout porte à croire qu’il y a eu meurtre. Et que son ou ses auteur(s) ont choisi de se débarrasser du corps de leur victime au milieu des pins, le long de cette route isolée.
Source: Nice matin