Julian Alaphilippe, un homme à battre face à son destin, avant la course en ligne des Championnats de France
Julian ne pourra pas se cacher." Aurélien Paret-Peintre n'a pas fait dans la demi-mesure, à l'heure de désigner le favori de la course en ligne des championnats de France. Le parcours lui correspond à 100%, poursuit le grimpeur d'AG2R Citroën. C'est le meilleur coureur du monde sur ce type de bosses." ." Aurélien Paret-Peintre n'a pas fait dans la demi-mesure, à l'heure de désigner le favori de la course en ligne des championnats de France. Alaphilippe est le protagoniste autour duquel tout va tourner, selon lui, et on le croit volontiers. ", poursuit le grimpeur d'AG2R Citroën.."
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Dimanche à Cassel, s'il y a bien un homme qui semble avoir rendez-vous avec son destin, c'est effectivement Julian Alaphilippe. Le double champion du monde (2020, 2021) doit en avoir marre d'entendre parler de cette anomalie, à chaque mois de juin : dans son armoire, de maillot tricolore il n'y a point. Le tracé de cette année lui offre une superbe occasion d'y remédier.
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J'ai l'impression que tout le monde nous redoute et nous fliquera
D'une part, parce qu'il est taillé pour lui, avec un final sur une pente vertigineuse où des images du Mur de Huy pourraient nous revenir à l'esprit. D'autre part, parce qu'il est susceptible de diluer l'avantage (des autres) d'être en surnombre au départ, tant ce parcours est réservé aux meilleurs (224 km, 4 146 mètres de dénivelés, des pavés). "C'est un circuit sélectif et ça me plaît", confirme-t-il.
Dans ces conditions, flanqué des deux derniers champions de France (Rémi Cavagna, Florian Sénéchal), il ne semble pas si mal loti au sein de Soudal-Quick Step, malgré les effectifs pléthoriques de Cofidis (15 coureurs), Groupama-FDJ (18) ou AG2R Citroën (19). Pour Sénéchal, le défi est d'autant plus excitant : "Ça fait plaisir de gagner alors que les équipes françaises viennent à 15/20".
Au gré des trente-deux bosses à gravir, Alaphilippe et sa garde-rapprochée risquent de prendre une place de plus en plus grande, dans le groupe des ténors. D'où un poids de la course qu'ils pourraient avoir, tôt, à assumer. "J'ai l'impression que tout le monde nous redoute et nous fliquera", avance Florian Sénéchal. "Ils ne sont que trois mais ils sont trois très forts", glisse Benoît Cosnefroy.
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Alaphilippe, le vrai
"On sait que si on arrive dans les deux derniers tours avec Julian, en un contre un, on ne pourra pas le lâcher, va jusqu'à trancher Aurélien Paret-Peintre. A nous de jouer sur le surnombre." Le message d'AG2R Citroën est passé, et il doit être dans un coin de la tête de toutes les autres formations : Alaphilippe a la pancarte et la pression. C'est aussi le témoin de celui qu'il est redevenu.
Parce que le "Alaph" de l'an passé, peu importe le mois de l'année, aurait pu noyer le poisson, se dire outsider à l'aune de son standing, rien de plus. Son Dauphiné lui a enlevé cette carte. Vainqueur d'une étape, 10e du général, il s'est rapproché de son niveau de 2018-2021, à défaut de l'atteindre à nouveau. A l'aube d'un Tour de France qu'il abordera avec ambition, il est en grande forme.
Troisième des "France" à deux reprises (2018, 2020), 5e par deux fois lorsqu'il n'était pas encore un cador mondial (2015, 2016), Julian Alaphilippe (31 ans) doit sentir le parfum de la médaille d'or dans l'air. Au pire, "ce sera un bon entraînement pour Bilbao" et la première étape du Tour (1er juillet), tente-t-il de relativiser. Il ne s'aventure qu'à une promesse : "Ça risque d'être spectaculaire."
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Source: Eurosport FR
