Les banlieues pavillonnaires : chansons d'amour, chansons de dégoût
Zones pavillonnaires, terres de contrastes… La chanson et le rap confirment les paradoxes de la récente étude de l'Apur : ces banlieues malaimées ont aussi des atouts.
Mercredi dernier, 21 juin, l’Atelier parisien d’urbanisme – l’Apur – le plus bel outil d’expertise en la matière pour le Grand Paris, a publié une étude aux conclusions inattendues : les zones pavillonnaires des grandes villes seraient un outil d’urbanisme d’avenir, dans la perspective de l’adaptation au changement climatique. Et pourtant, cela fait des décennies que les voix sont nombreuses pour vilipender les petites boîtes, comme dans cette célébrissime chanson de Graeme Allwright qui, en 1966, adaptait en français un classique folk américain de Malvina Reynolds.
Et, pendant des générations, les pavillons ont incarné beaucoup de plaies urbaines. Parfois même des plaies contraires, d’ailleurs. Comparons Renaud en 1977 et Kery James en 2012.
Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu, diffusé ce week-end, vous entendez des extraits de :
Graeme Allwright, Petites Boîtes, 1966
Renaud, Adieu minette, 1977
Kery James, 28 décembre 1977, 2012
Renaud, Baston ! 1980
Renaud, Mon nain de jardin, 2002
Vald, Dernier retrait, 2019
Orelsan, Dans ma ville on traîne, 2017
Lefa chez Youssoupha, Kash, 2021
Milk Coffee and Sugar, Alien, 2010
Enhancer, Banlieue pavillonnaire, 2008
Liz Van Deuq, Les Banlieues pavillonnaires, 2018
Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter.
Et vous pouvez aussi retrouver sur ce lien le podcast Derrière nos voix, avec les secrets d'écriture et de composition de huit artistes majeurs de la scène française, Laurent Voulzy, Julien Clerc, Bénabar, Dominique A, Carla Bruni, Emily Loizeau, Juliette et Gaëtan Roussel.
Source: franceinfo