Profils, dates, horaires, analyse : le parcours du Tour de France 2023 à la loupe (1/3)

June 26, 2023
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ETAPE 1

Date : Samedi 1er juillet

Départ : Bilbao

Arrivée : Bilbao

Distance : 182km

Heure de départ : 12h30

Type : Accidentée

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Tour de France Sondage : Les Français plébiscitent un retour aux équipes nationales IL Y A 2 HEURES

Première nouveauté de cette 110e édition avec des forts pourcentages, dès le premier jour de course. Avec un Grand Départ au Pays Basque, il ne pouvait en être autrement. Si les organisateurs sont restés assez sobres tout de même sur la difficulté, autant dire que le premier maillot jaune ne sera pas un sprinteur mais un homme fort. Si la première partie d’étape est mal plate, les trente derniers kilomètres seront eux franchement difficiles, puisque les coureurs affronteront les pentes bien connues du Vivero (4,2km à 7,3%) et de la côte de Pïke (2km à 10%), juge de paix du Circuit de Gexto depuis 2020. Au sommet, il restera moins de 10km pour rallier la ligne d’arrivée. De quoi voir les favoris bouger d’entrée ?

Le profil de la 1re étape : Du punch, d'entrée de jeu

ETAPE 2

Date : Dimanche 2 juillet

Départ : Vitoria-Gasteiz

Arrivée : Saint-Sébastien

Distance : 208,9km

Heure de départ : 12h15

Type : Accidentée

Nouvelle étape dans le Pays Basque et nouvelle référence à une course espagnole du calendrier. Cette fois, difficile d’éviter le clin d’œil avec la Clasica San Sebastien, dont cette 2e étape reprend dans son final la montée mythique : le Jaizkibel. Une ascension de 8,1km à 5,3%, en deux parties avec des pourcentages qui dépassent régulièrement les 7% sur sa portion finale, qui devrait de nouveau pousser les puncheurs à l’attaque, avec un sommet situé à 16km de l’arrivée. Avec une étape un peu plus facile que la veille, même si une nouvelle fois mal plate, les chances de l’échappée seront un peu plus élevées, surtout si un favori tient à lâcher le maillot jaune. Mais le Jaizkibel devrait dans tous les cas offrir une nouvelle passe d’armes.

Le profil de la 2e étape : Sur un air de Clasica

ETAPE 3

Date : Lundi 3 juillet

Départ : Amorebieta-Etxano

Arrivée : Bayonne

Distance : 187,4km

Heure de départ : 13h00

Type : Plaine

Troisième journée dans le Pays Basque mais c’est l’heure de revenir sur le territoire français avec une étape qui devrait sourire aux sprinteurs. Globalement tracé le long de la côte, ce 3e opus offrira quatre nouvelles ascensions dans sa première partie mais, une fois passé dans Saint-Sébastien puis la frontière franchie, les coureurs retrouveront une route bien plus plate et favorable au retour du peloton. Il faudra tout de même se méfier du faux-plat à la sortie de Saint-Pée-sur-Nivelle, lieu de départ du chrono final du Tour 2018, où des équipes pourraient tenter de durcir pour user certains sprinteurs.

Le profil de la 3e étape : Entrée en France, entrée en scène des sprinters ?

ETAPE 4

Date : Mardi 4 juillet

Départ : Dax

Arrivée : Nogaro

Distance : 181,8km

Heure de départ : 13h10

Type : Plaine

Après trois étapes éprouvantes et jamais véritablement plates, au mieux, les coureurs pourront souffler avec une étape pratiquement sans difficulté, sur les routes landaises et gersoises. Si les faux-plats du Gers pourraient compliquer quelque peu la gestion du peloton vis-à-vis des échappés, difficile d’imaginer autre chose qu’une arrivée massive sur le circuit automobile de Nogaro, où les bolides du peloton voudront s’offrir une victoire au cadre unique.

Le profil de la 4e étape : Les bolides du sprint ont rendez-vous sur le circuit de Nogaro

ETAPE 5

Date : Mercredi 5 juillet

Départ : Pau

Arrivée : Laruns

Distance : 162,7km

Heure de départ : 13h05

Type : Haute montagne

Deux ans après, bis repetita pour le Tour de France, qui s’offre une nouvelle étape Pau-Laruns par-delà le col du Soudet, le col d’Ichère et le col de Marie-Blanque. En 2020, le succès avait été au rendez-vous avec une grande passe d’armes entre les favoris, mais l’étape était alors en sortie de Pyrénées, juste avant la journée de repos. Son placement est moins favorable à une grande bagarre cette fois mais on aura tout de même de premières réponses et l’état de forme des favoris. Avec, la montée du Soudet par son versant le plus dur (15,2km à 7,2%) et les pentes infernales du Col de Marie-Blanque (7,7km à 8,6%, dont 4km à 11% pour finir), gare aux défaillances.

Le profil de la 5e étape : La montagne est déjà là !

ETAPE 6

Date : Jeudi 6 juillet

Départ : Tarbes

Arrivée : Cauterets-Cambasque

Distance : 144,9km

Heure de départ : 13h10

Type : Haute montagne

Vingt-quatre ans après, le Tour fait son retour au plateau de Cambasque. L’ascension pyrénéenne n’avait été empruntée qu’une seule fois dans l’histoire, lors de l’édition 1989, avec la victoire de Miguel Indurain. Pourtant, la montée au-dessus de Cauterets présente 16km à 5,4%, avec une pente irrégulière et notamment 3km à plus de 9% dans sa portion finale, de quoi offrir un terrain de jeu intéressant aux favoris s’ils en ont envie, surtout après les ascensions – habituelles – de l’Aspin et du Tourmalet, par son versant le plus dur. Mais, pour les grandes manœuvres, il faudra sans doute attendre encore, tant le sommet du Tourmalet est éloigné des fortes pentes de Cauterets (43km). A moins de glisser des équipiers dans l’échappée, qui pourrait bien aller au bout tant le départ d’étape lui est favorable.

Le profil de la 6e étape : Aspin, Tourmalet, Cauterets... Le grand rendez-vous pyrénéen

ETAPE 7

Date : Vendredi 7 juillet

Départ : Mont-de-Marsan

Arrivée : Bordeaux

Distance : 169,9km

Heure de départ : 13h15

Type : Plaine

Nouveau rendez-vous pour les sprinteurs à Bordeaux, au terme d’une des étapes les plus plates de cette 110e édition. Seule difficulté du jour, la côte de Béguey ne posera aucun souci aux bolides du peloton, qui auront un magnifique cadre pour s’exprimer, avec une arrivée sur les quais et une ligne droite de deux kilomètres. Historiquement, Bordeaux a de plus très souvent souri aux sprinteurs, notamment depuis vingt ans avec 6 arrivées massives sur 7. Mais attention : la dernière fois que le Tour de France était parti du Pays Basque, en 1992, les sprinteurs avaient été piégés à Bordeaux par l’échappée et le Néerlandais Rob Harmeling s’était imposé.

Le profil de la 7e étape : Pour un classique du sprint ?

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Source: Eurosport FR