Orange Bank fixée sur son sort, BNP Paribas reprendrait sa clientèle
Alors que les rumeurs sur une éventuelle cession d’Orange Bank circulaient déjà depuis quelques mois, nos confrères des Echos affirment que l’opérateur télécom aurait finalement trouvé un acquéreur : BNP Paribas.
Selon le magazine économique, la banque devrait voir son sort scellé dès ce mercredi après-midi à l’occasion d’un conseil d’administration présidé par la nouvelle directrice générale Christel Heydemann.
L’accord prévoirait que BNP Paribas devienne le partenaire privilégié d’Orange Bank en accueillant dans sa filiale Hello Bank! quelque 800 000 clients de la banque en ligne (500 000 clients bancaires et 300 000 clients issus de l’époque Groupama). Cette opération n’irait pas sans rappeler l’acquisition de la clientèle ING France par sa rivale Boursorama Banque, filiale de Société Générale, en février 2022. Environ un million de clients d’Orange Bank sont déjà liés à BNP Paribas via sa filiale d’assurance Cardif.
“Rien n’est scellé”
Les sources prennent toutefois des précautions car “rien [ne serait] scellé à ce stade. Le conseil peut trancher dans une position ou une autre. Des solutions alternatives ont aussi été étudiées”. En revanche, toujours selon Les Echos, l’accord ne comprendrait pas la reprise de salariés comme cela avait été évoqué par le passé.
“Il n’y a pas de transfert d’activités, mais une recommandation faite aux clients. Il n’y a donc pas de reprise de personnel sous-jacent”, affirment les sources proches du dossier. Selon le magazine, la direction d’Orange serait prête à “proposer un reclassement à l’ensemble des effectifs en cas de choix du conseil en faveur d’un simple référencement des clients d’Orange Bank auprès d’une autre banque sans reprise des [500] salariés”.
Alors que Boursorama Banque avait été citée un moment comme un candidat sérieux à la reprise, BNP Paris aurait donc finalement repris les dessus avec une offre basée sur la clientèle. Elle se distinguerait de celle du fonds Cerberus, qui aurait finalement déjà le plus grand mal à financer l’acquisition de HSBC en France en raison de la hausse des taux.
Affaire à suivre…
Source: Presse-citron
