la critique Télérama
Après un fougueux prologue où Harrison Ford est spectaculairement rajeuni, l’octogénaire livre une prestation très fidèle à l’esprit de la saga.
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Bien
Harrison Ford dans « Indiana Jones et le cadran de la destinée », de James Mangold. Photo Jonathan Olley - Walt Disney Pictures - Lucasfilm
Par Cécile Mury Partage
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On l’attendait, et on le redoutait. Dans quel état allait-on retrouver notre archéologue préféré, après un quatrième volet calamiteux en 2008 (Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal) et un changement de réalisateur (James Mangold remplace cette fois Steven Spielberg aux commandes de la saga) ? Comment Harrison Ford, désormais octogénaire, allait-il pouvoir porter l’écrasant fardeau de son personnage fétiche ?
La réponse repose sur un excitant paradoxe : le héros de notre enfance accepte à la fois de vieillir… et de rajeunir. Le temps d’un enthousiasmant prologue situé en 1944 dans un château truffé de nazis, Indy nous est en effet rendu dans toute sa gloire d’antan, coriace et sexy, période Aventuriers de l’Arche perdue. À le voir échapper à mille morts, sauter d’une voiture à un side-car, puis dans un train en marche, se débrouiller pour vaincre un bataillon entier à lui tout seul (sans rien perdre de son charme désinvolte) tout en dérobant le mystérieux « cadran » du titre aux larbins de Hitler, on a l’impression de découvrir un excellent épisode inédit, retrouvé
Source: Télérama.fr