Pourquoi l'OGC Nice devrait choisir Francesco Farioli comme coach, officialisation attendue ce week-end?
Personne, ou presque, ne l’avait vu venir. Francesco Farioli, technicien italien de 34 ans, est désormais le mieux placé pour devenir le prochain coach de l’OGC Nice. Révélée par la presse italienne, la piste a gagné du crédit ces derniers jours dans la réflexion de l’état-major niçois.
Méconnu du grand public après de courtes expériences de numéro 1 en Turquie (Fatih Karagümrük, puis Alanyaspor), l’Italien n’est pas totalement étranger au dossier Régis Le Bris, longtemps prioritaire avant de devenir quasi-impossible ces derniers jours. Les deux entraîneurs partagent en effet le même agent en la personne de Meissa N’Diaye, un homme qui gère, entre autres, les intérêts de Marcus Thuram, Brice Samba, Seko Fofana, Ludovic Blas ou encore Patrick Vieira.
Le nouveau coach sera officialisé ce week-end
Le duo Ghisolfi-Bocquet a longtemps attendu à la fenêtre de Lorient, espérant profiter d’une rupture de contrat à l’amiable entre Le Bris et Loïc Féry. Depuis, le président aurait convaincu son entraîneur de rester grâce à de nouvelles ambitions sur le mercato.
Renvoyés ainsi à l’obligation de proposer une enveloppe de plusieurs millions d’euros pour aboutir à un transfert du technicien breton, et pressés par le timing d’une reprise fixée à lundi, les dirigeants niçois ont enclenché leur plan B pour que le nouvel entraîneur du Gym soit nommé au cours du prochain week-end, selon nos informations.
Parmi la multitude de candidats rencontrés, Francesco Farioli se serait particulièrement démarqué dans le discours et la méthodologie utilisée pour la mise en pratique de ses idées de jeu ambitieuses.
Un ancien gardien de but élevé à l’école De Zerbi
L’ex-gardien de but amateur s’était passionné pour le jeu prôné par Roberto De Zerbi avant même de collaborer trois ans durant, à Benevento puis à Sassuolo, avec l’actuel coach très en vue de Brighton (Premier League). D’abord adjoint en charge des portiers, le jeune technicien transalpin est devenu entraîneur adjoint, puis coach principal en Turquie. Un parcours qui lui a permis de perfectionner sa philosophie basée sur un jeu de possession, des ressorties de balle propres depuis l’arrière et un pressing intense à la perte du ballon.
Libre depuis sa démission d’Alanyaspor en février dernier, l’Italien n’engagerait pas de bouleversement dans le staff technique actuellement en place à Nice. Un argument de plus dans une candidature qui peut sembler aussi séduisante que surprenante.
Source: Nice matin
