Emmanuel Macron convoque une cellule interministérielle de crise après une nouvelle nuit de violences
[RECTIFICATIF. La préfecture de police de Paris faisait état de 35 interpellations en région parisienne à 2 heures du matin, et non 77, comme nous l'avions écrit précédemment sur la base d'informations de l'AFP. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs.]
De nouvelles violences ont éclaté dans plusieurs villes de France, dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 juin, en réaction à la mort de Nahel. Cet automobiliste de 17 ans avait été tué par un policier mardi à Nanterre (Hauts-de-Seine) après un refus d'obtempérer. Emmanuel Macron a convoqué une cellule interministérielle de crise, qui doit se tenir à 8 heures au ministère de l'Intérieur, en réaction à cette nouvelle nuit de heurts, a annoncé l'Elysée. Suivez notre direct.
Gérald Darmanin dénonce des "violences insupportables". Les forces de l'ordre ont procédé à 150 interpellations dans tout le pays, selon un bilan du ministre de l'Intérieur, sur Twitter. Le ministre de l'Intérieur a déploré "une nuit de violences insupportables contre des symboles de la République", évoquant "des mairies, des écoles et des commissariats incendiés ou attaqués".
La garde à vue du policier prolongée. Le policier soupçonné du tir mortel, âgé de 38 ans, a été interrogé par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) dans le cadre d'une enquête pour homicide volontaire ouverte par le parquet de Nanterre. Sa garde à vue a été prolongée mercredi.
Une marche blanche prévue ce jeudi. La mère de Nahel a appelé dans une vidéo à une marche blanche jeudi à 14 heures, devant la préfecture des Hauts-de-Seine, tout près des lieux du tir mortel. Elle a exprimé sa "révolte pour [son] fils".
Source: franceinfo
