La voix du Caillou : le premier numéro du quotidien est paru
Le premier numéro du quotidien La voix du Caillou est sorti ce vendredi matin, en Nouvelle-Calédonie. Malgré quelques petits soucis de distribution, l'attente était là. Avec une curiosité mêlée d'impatience, tant chez les vendeurs de journaux que chez les lecteurs, heureux pour la plupart, de retrouver un journal papier.
Erik Dufour, Nicolas Fasquel (Loreleï Aubry) •
C'est un accouchement sans douleur qui s'est déroulé ce jeudi soir, à l'imprimerie Artypo de Nouméa. Un nouveau quotidien est né. Son nom : La voix du Caillou. La rédaction a bouclé sa première édition à l'heure, et après la mise en page, le processus de fabrication s'est déroulé sans encombre. L'organisation mise en place par l'imprimeur a fonctionné, le numéro 1 a donc bien vu le jour. Une première étape de la vie du journal. Son créateur, Yann Milin, porte un regard lucide sur la lourde charge de travail qui va se répéter six jours sur sept.
Ça a été un vrai bonheur de le lancer. Maintenant, c'est un quotidien, ça va être comme ça tous les jours. A nous d'être bons, organisés, mais je suis confiant. Yann Milin directeur de la publication La voix du Caillou
"Je l'ai feuilleté rapidement, il a l'air super"
Dans une librairie du Motor-Pool, à Nouméa, en milieu de matinée, les clients sont venus renouer avec un acte rituel. Le nouveau produit a souvent été pris en main pour l'acheter avant même d'en consulter les pages intérieures. "Je l'ai feuilleté rapidement, il a l'air super. Il manquait dans le paysage calédonien, on était vraiment embêté ! Bravo à ceux qui ont édité ce journal", se réjouit un acheteur.
Même enthousiasme du côté des commerçants qui apprécient de renouer avec un vrai produit d'appel. A l'instar de Marie Bao : "Les habitués, ceux qui achetaient les Nouvelles calédoniennes avant, sont venus très tôt ce matin. Il y a la curiosité, la découverte, l'envie d'être informé... Les gens sont contents de le retrouver", commente la vendeuse.
Une nouvelle aventure médiatique débute avec ce journal qui doit désormais trouver sa place auprès des lecteurs, et sa viabilité économique via les annonceurs.
Le reportage d'Erik Dufour et Nicolas Fasquel
Source: Outre-mer la 1ère