Mercato I Lucas Hernandez annoncé à Paris : La future défense du PSG ? La qualité et la quantité sans la fiabilité
Paris vit sur des "si" depuis le début de l'intersaison. Donc si Luis Enrique finit en effet par en devenir l'entraîneur, il ne manquera pas de personnel pour le poste de défenseur. Si son compatriote Sergio Ramos a quitté la capitale malgré une saison pleine avec 45 matches toutes compétitions confondues, le technicien espagnol devrait en revanche pouvoir compter sur deux renforts de choix : Milan Skriniar, en fin de contrat avec l'Inter, et Lucas Hernandez, qui arriverait du Bayern dans le cadre d'un transfert estimé entre 40 et 50 millions d'euros.
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En comptant ces deux probables recrues, Paris disposerait de six défenseurs centraux (Marquinhos, Presnel Kimpembe, Lucas Hernandez, Milan Skriniar, Danilo, qui peut aussi jouer au milieu, et El Chadaille Bitshiabu, qui pourrait partir), de trois arrières droits (Achraf Hakimi, qui peut aussi jouer à gauche, Nordi Mukiele qui peut aussi jouer dans l'axe, et Timothée Pembélé) et deux arrières gauches (Nuno Mendes et Juan Bernat). Tous les postes seraient ainsi doublés, voire triplés selon le dispositif choisi et en tenant compte de la polyvalence de certains éléments.
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Cinq centraux confirmés pour deux postes ?
L'effectif est fourni et autorise le prochain entraîneur parisien à s'appuyer sur un système à trois centraux, privilégiés par le conseiller sportif parisien Luis Campos, ou un schéma plus classique à deux centraux, davantage préconisé par Luis Enrique. Dans ce dernier cas, il appartiendra à l'Asturien, s'il est nommé entraîneur du PSG, de ménager les egos. En particulier ceux des défenseurs centraux, qui se retrouveraient alors à six pour deux postes, cinq en cas de départ de Bitshiabu .
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La tâche peut paraître délicate car Paris ne manquerait pas de qualité dans l'axe défensif. Marquinhos, Kimpembe, Hernandez, Skriniar et Danilo, peut-être le meilleur défenseur parisien sur la saison écoulée, peuvent tous revendiquer une place de titulaire compte tenu de leurs statuts de joueurs confirmés au plus haut niveau. Cette qualité est aussi nette sur les côtés où le PSG dispose de titulaires compétitifs (Hakimi et Mendes) et de doublures crédibles (Mukiele et Bernat).
C'est plus la fiabilité des défenseurs parisiens qui aurait de quoi interroger. Elle posait déjà question par rapport à l'effectif actuel. Pas vraiment dans le cas de Marquinhos (4 matches manqués sur blessure en 2022-23), Danilo (3 matches), Hakimi (5 matches) ou Bernat (1 match). Beaucoup plus concernant Kimpembe (35 matches manqués en 2022-23 et dont le retour n'est pas attendu avant l'automne), Mendes (18 matches), Mukiele (20 matches) et Pembélé (22 matches).
165 matches manqués sur blessure
La question se pose encore davantage au regard des recrues annoncées au PSG dans ce secteur. Lucas Hernandez a manqué 36 matches avec le Bayern la saison passée après sa blessure au genou lors de la Coupe du monde et n'a pas repris en compétition malgré un retour à l'entraînement en avril. Et Skriniar a été indisponible pour 22 matches avec l'Inter, essentiellement sur la deuxième moitié de l'exercice, en raison d'un problème au dos.
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Sur la fiabilité physique de sa défense, les chiffres n'ont ainsi pas vraiment de quoi inciter à l'optimisme pour le PSG. En additionnant les indisponibilités sur blessure des membres de l'effectif actuel et des recrues annoncées, les défenseurs parisiens ont manqué un total assez vertigineux de 165 matches sur l'ensemble de la saison passée. Soit une moyenne de 15 matches par défenseur. De quoi rendre quasiment impossible la tâche d'un coach pour mettre en place une défense stable.
Christophe Galtier en avait largement souffert la saison passée. Entre les blessures et un effectif limité en défense, l'entraîneur parisien avait souvent dû bricoler, repositionnant même le jeune Warren Zaïre-Emery dans un rôle inhabituel de piston droit sur certains matches. Paris est parti pour densifier ce secteur avec les arrivées annoncées de Skriniar et Hernandez. Mais le Slovaque et le Français sont loin d'offrir davantage de fiabilité à une défense qui en manquait déjà cruellement la saison passée. Et c'est justement cela que le PSG était censé corriger cet été.
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Source: Eurosport FR
