SEO : les clés pour aider les TPE et PME à bien se positionner sur Google
Consultant SEO et fondateur d’Alexeo, Alexis Fenaille est venu donner ses conseils en matière de stratégie SEO appliquée aux TPE et PME, à l’occasion du SEO Camp’us 2023. Son objectif commun à chaque cas : « Partir de zéro et emmener le client le plus loin possible. » Pour cela, il recommande une stratégie ciblée selon qu’un client souhaite attaquer le marché local ou national, propose la création d’un site web et la rédaction de contenus. Et distille quelques bonnes pratiques pour un SEO efficace et pragmatique.
Les bases d’une bonne stratégie SEO
Deux points sont essentiels pour le consultant. Le premier concerne l’investissement. Pour Alexis Fenaille, le SEO ne doit pas représenter plus de 30 % du chiffre d’affaires d’une entreprise. Au-delà, « vous allez au-devant de gros problèmes à l’occasion de la moindre Core Update ». De plus, le client « ne doit pas raisonner budget, il faut raisonner rentabilité et ROI. Le SEO est un investissement ». Et il faut savoir « donner cette visibilité au client afin qu’il raisonne de cette manière ». Au-delà de ces deux éléments dont il faut avoir conscience, une bonne stratégie SEO se base sur les 4 piliers suivants :
La vision à long terme : il est important de savoir se situer 5 ans dans l’avenir et d’avoir en ligne de mire un objectif à long terme. « Le temps est une composante importante du SEO, car la mise en place d’une véritable stratégie se fait sur au moins 5 ans », précise Alexis Fenaille.
il est important de savoir se situer 5 ans dans l’avenir et d’avoir en ligne de mire un objectif à long terme. « Le temps est une composante importante du SEO, car la mise en place d’une véritable stratégie se fait sur au moins 5 ans », précise Alexis Fenaille. Le client comprend tout : « il est loin d’être idiot », plaisante le consultant, et comprend notamment les avantages et les inconvénients du référencement. Il faut savoir lui donner la vision du web et « trouver un juste milieu avec la vision du marché du client ». La mise en place d’un benchmark efficace et pragmatique avec l’appui du client est vivement recommandé.
« il est loin d’être idiot », plaisante le consultant, et comprend notamment les avantages et les inconvénients du référencement. Il faut savoir lui donner la vision du web et « trouver un juste milieu avec la vision du marché du client ». La mise en place d’un benchmark efficace et pragmatique avec l’appui du client est vivement recommandé. Le focus décisionnaire : selon Alexis Fenaille, il ne faut pas perdre de temps avec les personnes qui n’ont pas de pouvoir décisionnaire au sein d’une entreprise. « Parlez directement à ceux qui peuvent prendre les décisions. »
selon Alexis Fenaille, il ne faut pas perdre de temps avec les personnes qui n’ont pas de pouvoir décisionnaire au sein d’une entreprise. « Parlez directement à ceux qui peuvent prendre les décisions. » La mainmise à 100 % : il faut pouvoir être opérationnel sur les trois éléments principaux de la stratégie, à savoir la technique, le contenu et les liens.
S’adapter du local au national
Pour Alexis Fenaille, une stratégie SEO adaptée pour une TPE ou une PME commence par une simple question : « Faites-vous du local ou du national ? » Dès lors, il est possible de mettre en place deux solutions :
La stratégie SEO locale : elle va tout d’abord se baser sur un site web dont l’architecture s’appuie sur une page principale mettant un valeur un mot clé fort associé à une localité (ville, département, etc.), des pages métiers, des contenus locaux avec des mots clés associés au lieu et des fiches d’établissement Google (ex Google My Business).
elle va tout d’abord se baser sur un site web dont l’architecture s’appuie sur une page principale mettant un valeur un mot clé fort associé à une localité (ville, département, etc.), des pages métiers, des contenus locaux avec des mots clés associés au lieu et des fiches d’établissement Google (ex Google My Business). La stratégie SEO nationale : elle se base sur l’idée des « miettes », avec l’exemple du cookie. Si un acteur règne sur le marché et s’octroie la moitié du gâteau, il sera plus judicieux de s’attaquer aux « miettes ». Une moitié de cookie en miettes représente autant qu’une moitié de cookie entier, « et c’est parfois difficile de faire comprendre au client qu’il peut s’en contenter ». Ainsi, avec une page d’accueil mettant l’accent sur votre marque, des pages métiers contenant les principaux mots clés et un contenu longue traine, vous pourrez vous positionner sur le plan national.
Une fois la stratégie établie, il ne faut plus perdre de temps. Pour Alexis Fenaille, il faut pouvoir être opérationnel en 30 jours. Ainsi, en partant d’une feuille blanche, il faut être capable d’intégrer le développement web et la création graphique dans sa stratégie SEO, pour en minimiser l’impact dans le temps. « Rentabilisez votre site Internet et vous pourrez vous offrir un design plus tard », conseille l’expert. L’important étant que « le site se positionne en cochant les cases SEO ».
Les bonnes pratiques pour le benchmark et les contenus
Le benchmark SEO est d’une importance capitale pour la mise en place d’une stratégie pertinente. Mais il passe d’abord par des échanges avec le client. « Il est important de bien le connaître, savoir ce qu’il fait, quelle est son expertise. Quand vous échangez avec votre client, il va vous expliquer certaines choses sur son business, sur le marché. Côté SEO, il faut déjà avoir une idée, grâce à ces discussions, sur quels mots clés il faudra mettre le paquet. Cela permet de mieux sentir les SERP ». Regarder la concurrence « fait également partie intégrante du benchmark : le nombre de mots clés positionnés en top 10/50, l’ancienneté, le positionnement produit… » Il faut ensuite choisir ses outils. « Toujours deux ou trois », conseille Alexis Fenaille, dont les équipes utilisent principalement Semrush, Ranxplorer et Google Suggest.
Du point de vue du contenu qui figurera sur le site web de l’entreprise, deux points sont importants. Le premier concerne la longueur du contenu. « 800 mots, c’était en 2020. Aujourd’hui, vous pouvez pousser à 1 000-1 200 mots sans problème », avec des rédacteurs qualifiés. Enfin, il faudra faire preuve de régularité. « Si j’ai décidé que ma cadence était de 5 publications mensuelles, il faut que je m’y tienne. La récurrence est primordiale », estime le consultant. Dernier point : il faut que le client sache « lâcher du lest » et limite des interventions qui pourraient être catastrophiques. Alexis Fenaille donne notamment l’exemple d’un client mécontent du style rédactionnel, qui dépubliait les contenus au fil du temps, entraînant de fait le mauvais positionnement de son site web.
Source: BDM