"C'est franchement pathétique", une guerre éclate entre Starfield et Baldur's Gate 3 à cause des joueurs !

July 10, 2023
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Les communautés de joueurs sont parfois dures entre elles, toxiques dirait-on même. Et alors que Starfield et Baldur's Gate 3 n'ont absolument aucun rapport de prime abord, les deux se sont retrouvées au cœur d'énormes clashs ces derniers jours pour une raison qui a anime bien des débats...

Nous voilà seulement tout juste à un petit plus de la moitié de l'année 2023 et on a pourtant déjà eu droit à de sacrées pépites en matières de sorties vidéoludiques. De The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom à Diablo IV, plusieurs titres extrêmement attendus ont su tirer leur épingle du jeu et marquer l'esprit des joueuses et joueurs. Mais l'année n'est pas terminée, et deux communautés de fans adeptes de jeux prévus pour très prochainement ont mis le grappin l'une sur l'autre...

Quand les étoiles frappent à la Porte de Baldur

Les communautés de joueuses et joueurs ont de cela formidables qu'elles sont capables de se rentrer littéralement dedans sans la moindre explication cohérente, simplement pour défendre le jeu qu'elles préfèrent. Parce que oui, c'est ce qui a lieu depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, notamment Twitter et Reddit sans grande surprise, avec les fans de Starfield et de Baldur's Gate 3. Les deux titres étant programmés pour la même période, courant août 2023, chacun tente de défendre son jeu favori du mieux qu'il peut... Parfois de façon catastrophique. Souvent même.

Les clash sont multiples et parfois particulièrement virulents. D'un côté, la communauté de fans de Baldur's Gate 3 s'attaque au titre de Bethesda en tournant largement en dérision ses longs temps de chargement en plus des multiples bugs qui risquent sans aucun doute de joncher un projet aussi ambitieux. De l'autre, celles et ceux ayant les yeux dans les étoiles qualifient le titre de Larian Studios "d'antiquité", allant même jusqu'à estimer qu'il correspond à un "sous-genre du RPG largement dépassé".

Des débats outrageusement stériles en somme qui n'ont de cesse d'attiser la colère du "camp adverse", et ça fonctionne ! Une chose semble pourtant à peu près sûre : les deux jeux s'annoncent déjà mémorables à leur façon et souffriront sans aucun doute de problèmes. Alors bon, rangeons notre haine et tolérons les goûts des autres !

Le jeu de l'année 2023 : une histoire d'exclusivités ?

Ce débat concernant le meilleur jeu de l'année 2023 ne vient pas vraiment de nul part. Prépondérant en début d'année alors qu'aucun des titres majeurs n'avait encore été déployé, il s'est ensuite calmé quand The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom est arrivé entre les mains des joueuses et joueurs qui l'ont immédiatement, pour beaucoup, qualifié de chef d'oeuvre incontestable.

Les tensions ont ensuite été ravivées avec l'arrivée de Diablo IV, un titre qui aura mis prsè d'une décennie à sortir tout de même, puis de Final Fantasy XVI. La suite on la connait désormais puisque ce sont Baldur's Gate 3 et Satrifled qui sont les prochains "gros jeux" attendus par de nombreux fans.

Au final, ces tensions sont assez souvent un prétexte à la fameuse "guerre des consoles" qui fait rage depuis pas mal d'années maintenant et qui ne cesse de croître à mesure que les éditeurs cherchent à s'accaparer tel ou tel titre prou promouvoir sa console. Ainsi, là où Tears of the Kingdom est une exclusivité Nintendo, Diablo IV est réservé aux joueurs PC, Final Fantasy XVI aux détenteurs d'une PlayStation 5 au même titre que Baldur's Gate 3, là où enfin Starfield a fait le pari de miser sur la Xbox Series X/S.

Tout n'est au final qu'une question de goûts et de couleurs, et il ne semble pas pertinent d'y apporter un jugement de valeur. La polarisation n'est au final bénéfique qu'aux éditeurs qui se frottent les mains d'avoir de vaillants petits soldats prêts à défendre leurs arrières alors même qu'ils n'ont pas grand chose à y gagner. Le seul vrai combat que l'on devrait mener serait sans doute celui de la fin des exclusivités, et donc de cette "guerre" à la fin de laquelle tout le monde y perd... sauf les éditeurs !

Source: Millenium