Orléans fait partie des 31 agglomérations qui seront dispensées de ZFE en 2025
Le président ex-LR d'Orléans Métropole, Serge Grouard, ne cachait plus depuis des semaines sa farouche opposition à la mise en place des zones à faibles émissons dans les grandes villes, visant à limiter la circulation des véhicules les plus anciens et les plus polluants. Il va être soulagé.
Un dispositif allégé sous la pression
Sous la pression de nombreuses agglomérations, qui pointaient l'impératif de justice sociale et les difficultés de mise en place, le gouvernement a décidé de donner de l'air à ces élus : les agglomérations où les seuils de pollution ne sont pas dépassés sont dispensés de ZFE, et deviennent des "territoires de vigilance".
Pour ces 31 agglomérations, dont Orléans et Tours, "la seule obligation prévue par la loi est la restriction de circulation des voitures immatriculées jusqu’au 31 décembre 1996 (non classés) avant le 1er janvier 2025".
Cinq agglomérations en dépassement
Les agglomérations qui dépassent, de manière régulière, les seuils sont au nombre de cinq : Rouen, Paris, Strasbourg, Lyon et Aix-Marseille.
Elles doivent "respecter le calendrier législatif de restrictions aboutissant à des restrictions pour les voitures diesel de plus de 18 ans au 1er janvier 2024 (Crit’Air 4), puis pour les voitures diesel de plus de 14 ans et les voitures essence de plus de 19 ans au 1er janvier 2025 (Crit’Air 3)".
Selon les chiffres fournis par la ministère de l'Ecologie, les concentrations de dioxydes d'azote à Orléans ont baissé de 30 à 23 µg par mètre cube, en moyenne annuelle, entre 2017 et 2022.
La valeur limite réglementaire est de 40 µg par mètre cube.
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Philippe Cros
Source: La République du Centre