" Je ne tolérerai jamais les insultes " : pourquoi Adil Rami s’est accroché avec des supporters troyens

May 01, 2023
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Match après match, le retour en Ligue 2 prend forme pour l’Estac et cela ne va pas sans son lot de rancœur et de tensions. Battu par Nice au stade de l’Aube dimanche après-midi (0-1), Troyes est désormais 18 de Ligue 1, à dix points de Nantes, premier club non-relégable - avec un match de moins.

Dimanche, une heure après la défaite, Adil Rami, le champion du monde 2018, s’est retrouvé aux prises avec une vingtaine de supporters troyens, alors qu’il s’apprêtait à quitter le stade avec sa compagne. Rami a été la cible de diverses grossièretés et insultes, telles que « Casse-toi », « Quitte le club », « Toi et les autres (joueurs) vous avez coulé le club », « Retourne chez toi »…

Selon L’Est Éclair, certains supporters qui s’étaient déplacés pour OM-Troyes voilà 15 jours au stade Vélodrome se sont plaints que les Troyens ne soient pas venus les saluer après-match dimanche. Un autre a reproché à Rami de s’afficher en pleine partie de jeu vidéo sur Twitch une veille de match.

Loin de faire profil bas et de s’éclipser, Rami, excédé par des insultes proférées à l’endroit de proches, a signifié aux supporters qu’il ne laissait pas passer ces invectives.

Les débats se sont envenimés quand deux supporters ont franchi une grille pour se retrouver directement au contact du joueur. Ce dernier a fait savoir à ses détracteurs qu’il était prêt à faire le coup de poing avec eux, un par un. Toutefois, Rami a été ramené vers le parking par des employés du club, tandis que les individus étaient maîtrisés par des agents de sécurité.

« Je n’aurais pas dû réagir ainsi »

Dimanche pourtant, l’Estac, même battue à domicile, n’a pas été au-dessous de tout, frôlant même l’égalisation en fin de rencontre. Quant à son capitaine, il n’a pas produit une prestation spécialement sujette à débat.

Après l’incident, la direction du club a dit dans un communiqué condamner toute forme de violence et s’apprêter à discuter ce lundi avec les intéressés, Adil Rami et les représentants des groupes de supporters, souhaitant « faire la lumière sur les faits et se réserve(r) le droit de prendre des décisions ».

Source: Le Parisien