Guerre en Ukraine : la France livre des missiles " Scalp " à Kiev, annonce Emmanuel Macron à Vilnius
Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Vous ne pourrez donc pas lire nos vidéos qui ont besoin de cookies tiers pour fonctionner.
Vous utilisez un bloqueur de publicité. Nous vous conseillons de le désactiver afin d’accéder à nos vidéos. Si vous n'êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à aide@huffingtonpost.fr Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car :
INTERNATIONAL - Un effort supplémentaire dans le cadre de la contre-offensive ukrainienne. Emmanuel Macron a annoncé ce mardi 11 juillet, à son arrivée au sommet de l’Otan à Vilnius en Lituanie, que Paris allait livrer des missiles longue portée « Scalp » à Kiev. Une source militaire française a plus tard indiqué que les premiers missiles étaient déjà arrivés en Ukraine.
« Compte tenu de la situation, et de la contre-offensive qui est menée aujourd’hui par l’Ukraine, j’ai pris la décision d’accroître les livraisons d’armes et d’équipement », a déclaré devant la presse le chef de l’État, afin de permettre à l’armée ukrainienne d’avoir « des capacités de frappe dans la profondeur ».
« Je pense qu’aujourd’hui ce qui est important pour nous c’est d’envoyer un message de soutien à l’Ukraine, d’unité de l’Otan », a-t-il ajouté, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, alors que cette option était envisagée depuis le mois de mai.
« Les premiers missiles ont été livrés en même temps que notre président l’annonçait », a précisé plus tard une source militaire française.
Le « Scalp », un atout majeur pour l’Ukraine
Le missile de croisière Storm Shadow, appelé Scalp par l’armée française, qui est développé conjointement par le Royaume-Uni et la France, est lancé depuis les airs. Cet armement constitue un atout majeur pour l’Ukraine, puisque ces missiles (d’une portée de plus de 250 kilomètres, plus que toutes les autres armes fournies à Kiev par les pays occidentaux) lui permettront d’atteindre les zones occupées par la Russie à l’Est, ce qui lui est difficile actuellement avec les missiles de moyenne portée dont elle dispose.
Le Royaume-Uni a été le premier pays à annoncer, en mai, l’envoi de missiles de longue portée à l’Ukraine. La Russie a affirmé quelques jours plus tard avoir intercepté un Storm Shadow dans le cadre du conflit en Ukraine.
« Frapper des cibles stratégiques situées très en arrière du front, par le biais de missiles, de drones ou d’actes de sabotage, permet en effet de désorganiser et d’user la force ennemie. Un ensemble d’actions que les militaires regroupent sous le terme de « modelage » (le « shaping » dans le jargon militaire anglo-saxon) », expliquait, en citant des analystes militaires, Le Monde au mois de mai, alors que cette hypothèse revenait avec insistance.
Les missiles Scalp sont livrés « en gardant la clarté, la cohérence de notre doctrine c’est-à-dire permettre à l’Ukraine de défendre son territoire », a explicité Emmanuel Macron, excluant ainsi implicitement toute utilisation pour frapper la Russie. La France en possède « moins de 400 », selon le magazine spécialisé Défense et Sécurité Internationale.
« De notre point de vue, c’est une décision entachée d’erreur, lourde de conséquences pour la partie ukrainienne, car naturellement cela va nous contraindre à prendre des contre-mesures », a de son côté réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, après l’annonce du président français. « De telles décisions (de livraisons d’armes) ne peuvent pas influer le cours des événements » en Ukraine, a-t-il ajouté. « Elles ne peuvent qu’aggraver le sort du régime de Kiev ».
À voir également sur Le HuffPost :
Source: Le HuffPost