Savanier voit encore rouge, pédagogie arbitrale, 3'53" : les tops et flops de la 32e journée de Ligue 1
Les tops
Pour Lens, Paris n’était bien qu’une parenthèse
Ad
On peut encaisser une défaite synonyme de fin de course au titre un samedi, et livrer son meilleur match de la saison le suivant. Du moins, le RC Lens peut. Face à Monaco, la formation de Franck Haise a livré une magnifique prestation (3-0) qui lui a permis d’oublier sa défaite frustrante au Parc des Princes une semaine plus tôt. Les Sang et Or n’ont jamais compté autant de points (66) à ce stade d’une saison. Surtout, ils n’ont jamais semblé aussi forts contre les gros. Seko Fofana et les siens comptent désormais une victoire contre Paris (au match aller), deux contre Monaco, deux contre Rennes, une contre Lille, et une contre l’OM avant le match retour le 6 mai prochain. Un vrai parcours de futur engagé en Ligue des champions…
Ligue 1 Openda doit-il être nommé parmi les meilleurs joueurs de la saison ? IL Y A UNE HEURE
Clermont, sans faire de bruit
La meilleure équipe du mois d’avril en Ligue 1, c’est Clermont. Du moins en termes de points pris. Les hommes de Pascal Gastien restaient, avant cette 32e journée de Ligue 1, sur trois succès contre Ajaccio, Troyes et Angers, autant d’équipes quasiment condamnées à la descente en Ligue 2.
Mais dimanche, ils ont atteint la passe de quatre, cette fois sur la pelouse d’un OGC Nice qui rêvait d’Europe il y a encore peu. Le Gym est méconnaissable ces dernières semaines, mais cela n’en reste pas moins une vraie et belle confirmation pour le CF63, passé devant sa victime de dimanche et Lorient au classement, pour s’installer en première partie de tableau.
L’explication claire de Jérémie Pignard
Les situations d’incompréhensions autour de l’arbitrage sont suffisamment nombreuses pour ne pas souligner lorsque les hommes en noir viennent s’expliquer. Dimanche, Jérémie Pignard a d’abord annulé le but de l’égalisation nantaise contre Troyes (2-2), avant de se raviser après avoir consulté la VAR. Une décision qui n’a évidemment pas été du goût de l’ESTAC, qui estimait la main de Mostafa Mohamed évidente. Mais le principal intéressé est venu expliquer sa décision au micro de Prime Video à l’issue de la rencontre.
"Moi j’ai estimé que ce ballon rebondit peut-être sur une partie du biceps, mais il y a aussi une circonférence du ballon qui touche clairement la manche du joueur. Donc cette main n’est pas sanctionnable. Il faut aussi prendre en compte que ce joueur est en extension. Est-ce que c’est un mouvement naturel d’être en extension et d’avoir les bras un peu décollés ? Oui, clairement, on n’est pas là pour pénaliser les joueurs."
Léon, doublure de choc
Donovan Léon, c'est du tout bon. Le gardien auxerrois avait déjà sorti un match monumental la semaine passée face à Nantes (2-1) après avoir remplacé au pied levé Andrei Radu, touché pendant l'échauffement. Le Guyanais a encore été déterminant dans le nul récolté par l'AJA face à Lille (1-1). Il a d'abord remporté un duel face à Jonathan David alors que son équipe était menée 1-0. Il a ensuite sorti de manière spectaculaire une tête du buteur canadien pour empêcher le LOSC de reprendre l'avantage. Auxerre pouvait craindre le pire après la perte de Radu, excellent jusque-là. Mais Léon a fait gagner des points précieux aux Bourguignons dans la course au maintien. Une sacrée doublure.
Les deux chocs européens ont régalé
Les flops
Reims, "complètement ridicule"
Le club champenois traverse une passe compliquée et Will Still ne cherche pas à la minimiser. Déjà remonté après la défaite à Rennes (3-0) la semaine précédente, l’entraîneur rémois n’a pas mâché ses mots après le nouveau revers de ses hommes contre Strasbourg (0-2). En cause, notamment, un but concédé après… 16 secondes de jeu. "Il y avait un piège devant nous et on est parfaitement tombé dedans. On encaisse un but après 14 secondes de jeu (16, ndlr), c'est complètement ridicule, sur une situation qu'on avait travaillée toute la semaine à l'entraînement". Les prochaines causeries s’annoncent musclées.
Will Still, le manager de Reims Crédit: Getty Images
Touzghar, 3'53 et puis s'en va
Lancé à la 62e minute de jeu face à Brest, Yoann Touzghar était censé apporter un peu de fraîcheur à Ajaccio. Mais il a finalement plombé le club corse après… moins de quatre minutes sur la pelouse. Trois minutes et 53 secondes pour être précis, le temps pour lui d’écraser très dangereusement la cheville de Romain Del Castillo. Une agression qui lui a plus que logiquement valu un carton rouge direct.
Entré en jeu en même temps que le fautif, le Brestois a été contraint de quitter les siens cinq minutes après cette faute...
Le geste incompréhensible de Savanier
Lorsqu’il est en forme, Téji Savanier est l’un des joueurs les plus savoureux de Ligue 1. Mais dans la catégorie des pétages de plomb, il n’a quasiment aucun égal. Dimanche, face à Rennes, le milieu de terrain de Montpellier a écopé de son troisième carton rouge direct de la saison.
En cause, une semelle aussi haute qu’incompréhensible sur le mollet de Lesley Ugochukwu, quelques minutes après la reprise (53e), alors que le score était toujours de 0-0. C’est bien simple, aucun joueur des cinq grands championnats européens n’a été plus exclu que lui (7) depuis qu’il a effectué ses débuts en Ligue 1, en août 2018. Triste distinction. Heureusement pour lui, le MHSC a trouvé les ressources pour s'imposer en infériorité numérique.
Ligue 1 Le PSG avance (doucement) sur Kolo Muani IL Y A 5 HEURES
Source: Eurosport FR