Une nouvelle marche contre les violences policières visée par une interdiction à Paris, la gauche outrée
BERTRAND GUAY / AFP BERTRAND GUAY / AFP
VIOLENCES POLICIÈRES - La colère après la mort de Nahel ne retombe pas, d’autant qu’elle peine à s’exprimer en toute légalité dans la rue. Une cinquantaine d’organisations de gauche dont La France insoumise, Europe Écologie-Les Verts, le NPA, la CGT ou encore le Comité Adama Traoré ont dénoncé une nouvelle interdiction de manifester ce samedi 15 juillet à Paris contre les violences policières.
L’interdiction annoncée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin fait l’objet d’une procédure de référé-liberté qui sera examinée en milieu de matinée par la justice administrative. Les associations, syndicats, collectifs et partis politiques, cosignataires d’un communiqué de presse diffusé samedi matin, jugent que cette nouvelle interdiction de manifester est « un évident signe d’autoritarisme ».
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« Nous dénonçons avec force cette tentative de museler l’expression politique des quartiers populaires et la répression des mouvements sociaux et écologistes. Les organisations exigent que cette marche puisse se tenir », ont-ils affirmé.
Gérald Darmanin avait annoncé dès mercredi, à l’occasion d’une conférence de presse organisée à Beauvau, l’interdiction de cette manifestation ainsi que toute autre « manifestation en lien direct avec les émeutes », jusqu’au 15 juillet.
La préfecture de police de Paris avait interdit la semaine dernière une précédente manifestation à Paris visant à honorer la mémoire d’Adama Traoré, décédé peu après son arrestation par des gendarmes en juillet 2016. En dépit de cette mesure préfectorale, environ 2 000 personnes s’étaient rassemblées le 8 juillet. Plusieurs journalistes, dont un reporter du HuffPost, avaient été victimes de violences en couvrant ce rassemblement.
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Source: Le HuffPost