À Quimper, L’Irréductible festival est béni des dieux
Un festival de musique pendant les Vieilles Charrues ? Une première édition de trois jours montée de toutes pièces en l’espace de six mois ? Qu’ils sont fous les Irréductibles Quimpérois ! Mais par Toutatis, ils l’ont fait ! Et de quelle manière. Sur les lieux du festival L’Irréductible - un véritable village gaulois niché dans la campagne de Ty Bos - le public a largement répondu présent, du jeudi 13 au samedi 15 juillet. « L’objectif que l’on s’était fixé était d’environ 3 000 spectateurs par jour. Et quand on regarde les affluences des trois jours, on y arrive », expose Benjamin Bozec, l’un des trois organisateurs de l’évènement avec Clément Boisdron et le président, Mathieu Gourmelen.
Jeudi 13 juillet, pour les spectacles de Merzhin, Mars Red Sky, Lunis ou encore Plantec, environ 2 000 festivaliers ont envahi l’herbe verte située à proximité du ruisseau du Quinquis. Vendredi, avec les Ramoneurs de Menhirs, Kervegans et Groove Boys, ce chiffre a grimpé à plus de 3 000. Et pour le dernier jour, samedi 15 juillet, avec les concerts des Sonerien Du et de Manau, plus de 4 000 personnes étaient attendues. Un franc succès. Et pourtant, ce n’était pas gagné d’avance.
« Le premier soir s’est vraiment très bien passé et on a eu de très bons retours », raconte Mathieu Gourmelen. Un premier soir où les organisateurs, bien aidés par environ 300 bénévoles, ont pu régler quelques soucis techniques. « Mais quand je vois les problèmes qu’il y a eu, pour une première, je me dis que l’on n’a pas eu vraiment de problèmes », sourit Clément Boisdron, insistant longuement sur l’importance des bénévoles. Notamment pour la journée de vendredi, une journée où le ciel est tombé sur la tête du festival. « Dès le réveil, cela a été très compliqué », souligne Mathieu Gourmelen, confiant même avoir envisagé d’annuler les concerts. Mais, comme si les dieux gaulois étaient avec eux, le soleil est soudainement réapparu sur la plaine quimpéroise. « On s’est tous serré les coudes. Ça a vraiment soudé les équipes. Cela a été finalement une bonne expérience. Tout le monde était hypermotivé », notent les organisateurs.
L’Irréductible festival a vocation à garder son esprit local, familial et intergénérationnel. (Le Télégramme/Benjamin Pontis)
Il y aura une deuxième édition
Une première quasi idyllique que l’on aimerait revivre. Et ce sera le cas. « On peut le dire maintenant, il y aura bien une deuxième édition », annonce Mathieu Gourmelen. Et pour cette deuxième, il ne devrait pas y avoir de changements majeurs, si ce n’est les dates. « On veut garder l’identité de départ, cet esprit un peu rock-celtique », ajoute Clément Boisdron. L’objectif ? Que L’Irréductible reste un festival local et familial. « On veut que ce soit quelque chose d’intergénérationnel, que toute la famille puisse venir. Ce n’est pas notre objectif de faire un énorme festival », poursuit le président de l’évènement. Et d’ajouter : « On veut que ça devienne un rendez-vous, le festival de Quimper ». Bref, les Irréductibles sont venus. Ils ont vu. Et ils ont vaincu.
Source: Le Télégramme
