Alexandre Astier: "Si l'intelligence artificielle est capable de m'imiter, c'est que je suis le problème - pas l'ordinateur"
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ENTRETIEN - Président du jury de la 13e édition du Nikon Film Festival, le créateur de Kaamelott évoque /Imagine, court métrage conçu à l'aide d'une IA de création d'images et primé vendredi.
La treizième édition du Nikon Film Festival a consacré, vendredi soir, une sélection de courts métrages conçus autour du chiffre 13. Si le jury de l'événement a décerné son Grand Prix à Tears Come From Above, de Margaux Fazio et Manon Stutz, la palme du lauréat le plus controversé revient à /Imagine, réalisé par Anna Apter et Midjourney, une intelligence artificielle (IA) spécialisée dans la création d'images. Le film a remporté le prix de la mise en scène et celui de la critique. Président du jury, Alexandre Astier revient sur l'essor fulgurant des intelligences artificielles au cours des derniers mois et ce qu'il faut craindre ou espérer de leur développement pour le secteur du cinéma.
LE FIGARO. - Qu'est-ce qui a plu ou dérangé le jury dans le court métrage d'Anna Apter, réalisé depuis sa chambre à l'aide d'une intelligence artificielle ?
Alexandre ASTIER. - /Imagine a donné lieu à une grande discussion. C'était déjà bon signe : il y a des tas de films dont on a n'a pas envie…
Source: Le Figaro
