Intercités à 19 euros : l’opération prolongée "jusqu’au 31 août", annonce Clément Beaune
Il reste plus de 100.000 billets sur les 200.000 annoncés le 7 juillet, a précisé ce lundi le ministre délégué chargé des Transports sur France 2.
Face au succès de la mise en vente de 200.000 billets Intercités à 19 euros, la SNCF compte bien aller plus loin. «On continue cette opération jusqu’à la fin de l’été ( ...) jusqu’à épuisement des stocks», a annoncé le ministre délégué chargé des Transports Clément Beaune sur France 2, lundi matin.
«Cette opération devait s’arrêter ce week-end mais comme elle a bien marché et qu’il reste des billets, on continue», s’est ainsi exprimé le membre du gouvernement, invitant «tous ceux qui le souhaitent» à «se connecter à la minute où l’on parle» pour bénéficier de cette offre. «Chacun peut se connecter sur le site de la SNCF où, encore aujourd'hui, il y a plus de 100.000 billets à 19 euros disponibles sur les lignes Intercités, en trains de jour comme de nuit, pour les vacances d'été», a-t-il précisé.
Pour rappel, ces places - qui devaient initialement être vendues jusqu’au samedi 15 juillet - concernent des trajets compris entre le 7 juillet et le 31 août sur toutes les lignes Intercités. Accessible à tous les voyageurs sans condition, «cette mesure populaire» selon les mots de Clément Beaune devait «contribuer à soulager le porte-monnaie des vacanciers».
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«Un grand succès» selon le ministre
Et si moins de la moitié des billets a été vendue au 17 juillet, le ministre qualifie tout de même l’opération de «grand succès». Ne serait-ce, selon ses dires, que parce qu’elle a permis de «remettre à l’honneur certaines lignes Intercités qui ont parfois été négligées». À l’instar des liaisons Paris-Toulouse, Paris-Clermont-Ferrand ou encore Bordeaux-Marseille, a-t-il notamment énuméré.
Ces lignes ne représentent qu'une petite partie du trafic voyageur. En 2022, les Intercités avaient transporté près de 12 millions de personnes, selon les estimations du ministre délégué. Moitié moins comparé aux quelque 23 millions de Français à avoir pris le TGV l'été dernier. Seulement, l'État ne peut agir directement sur les tarifs des trains à grande vitesse, qui dépendent de SNCF Voyageurs. Ni sur ceux des TER, orchestrés par les régions. Mais uniquement sur ceux des Intercités, dernière prérogative ferroviaire du ministère des Transports.
Source: Le Figaro
