Bouchons monstres après les Red Hot : les Vieilles Charrues doivent trouver des solutions

July 18, 2023
26 views

« Dites, les Charrues, c’est possible qu’on quitte le parking avant le lever du soleil ? », tweete un festivalier agacé vers 2 h du matin, dans la nuit de lundi à mardi. « Avant de penser à 2024, on voudrait juste quitter le parking et rentrer chez nous ! », s’énerve un autre, en réponse à la publication des dates de la prochaine édition du festival, le même soir. Sur les réseaux sociaux ou par téléphone, Le Télégramme a recueilli plusieurs témoignages de festivaliers mécontents. Des milliers de festivaliers bloqués sur les parkings

Dans la nuit de lundi à mardi, après les concerts des Red Hot Chili Peppers et de The Inspecteur Cluzo, plus de 50 000 personnes ont souhaité quitter le site au même moment, engendrant des blocages sur les parkings du festival. Redoutant un bis repetita de l’arrivée des festivaliers l’après-midi, avec des bouchons et des fermetures de bretelles d’accès, les forces de l’ordre ont procédé à une sortie des véhicules au compte-goutte. Résultat : des milliers de personnes ont attendu plusieurs heures, forcées, pour certaines, de dormir dans leur voiture. Dites les @charrues, c'est possible qu'on quitte le parking avant le lever du soleil ? — Crapule (@Crapulesetcie) July 17, 2023 Les forces de l’ordre présentes pour décongestionner le trafic

Pour Xavier Bonnevie, chef d’escadron de la brigade de gendarmerie nationale de Châteaulin, cette situation est la somme de trois facteurs : « des véhicules garés n’importe comment en amont du festival », « beaucoup de piétons » et, bien évidemment, « l’efflux massif de plus de 50 000 personnes sur un court laps de temps ». Ses équipes, qui étaient présentes sur place pour décongestionner le trafic, ont « aussi eu le sentiment que sur cette journée de lundi, il y avait beaucoup de festivaliers qui n‘étaient pas des habitués du festival et qui ne savaient pas forcément où aller et comment s’orienter ». Un test « grandeur nature » qui doit aboutir à des solutions

La soirée de lundi était une soirée à part, hors festival. L’ambiance était plutôt celle d’un concert, ont d’ailleurs observé nos journalistes sur place. « La différence [entre les quatre premiers jours et lundi, NDLR], commente Jean-Luc Martin, président des Vieilles Charrues, c’est que les gens qui venaient pour les Red Hot travaillaient : ils sont arrivés tard et sont repartis tôt. » Pour l’organisation, il s’agissait d’un test « grandeur nature sur une date isolée ». Jean-Luc Martin affirme qu’un comité se réunira en septembre pour réanalyser les besoins du festival et ajuster, si besoin, le plan de route. « De toute façon, les infrastructures seront modifiées si on a envie de faire des événements ponctuels : on n’aura pas le choix », assure le président des Charrues, en faisant référence au Breizh Park, un projet de société d’économie mixte, toujours dans les tuyaux, dont le rôle serait de gérer les différentes activités sur le site de Kerampuilh. On met en place les choses qu’on peut avec les moyens qu’on a. Mais on n’est pas magiciens : une voiture, ça fait quatre mètres.

Newsletters Culture et Loisirs Le vendredi à 8h S'inscrire à la newsletter

Source: Le Télégramme