Guerre en Ukraine : plus de 2 000 civils évacués après un incendie sur un terrain militaire en Crimée annexée
Les autorités locales d'occupation n'ont pas précisé les causes du sinistre, tandis que l'Ukraine évoque de son côté une "opération réussie", sans donner davantage de détails.
Quelque 2 200 civils de Crimée annexée doivent être évacués, mercredi 19 juillet, en raison d'un incendie qui s'est déclaré sur le terrain militaire de Starokrymsky, dans le district de Kirov. Les quatre villages concernés ont été placés sous protection policière, précisent les agences russes, et un centre opérationnel a été mis en place pour coordonner les transferts.
Selon plusieurs médias russes, dont Mash, les flammes sont apparues dans un dépôt de munitions. Il faudra encore un ou deux jours pour maîtriser la situation, a averti sur la chaîne Rossiya 24 le chef du Parlement de Crimée annexée, Vladimir Konstantinov. Plusieurs heures après le début du sinistre, des explosions étaient toujours en cours, selon lui, mais aucune infrastructure civile n'a été endommagée.
Un tronçon de l'autoroute Tavrida a également été fermé à la circulation, par mesure de sécurité. A ce stade, les autorités d'occupation n'ont pas livré de bilan humain, et n'ont communiqué aucun détail sur les causes de l'incendie.
Kiev, de son côté, a revendiqué une attaque dans cette péninsule qui joue un rôle de plaque tournante pour les troupes russes engagées dans le sud de l'Ukraine. "Une opération réussie a été menée en Crimée occupée. L'ennemi cache l'étendue des dégâts et le nombre de victimes", a commenté le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov.
Il a accompagné son message d'une courte vidéo montrant une installation en flammes, déjà partagée par plusieurs comptes russes dans la matinée, mais ce document seul ne permet pas d'identifier l'infrastructure en question. Le pont de Kertch, reliant la péninsule annexée à la Russie, avait été frappé lundi par une attaque ukrainienne, qui l'a endommagé pour la seconde fois en dix mois.
Source: franceinfo
