Guillaume Tabard: "Après le remaniement, un devoir de passer aux vraies réformes"

July 20, 2023
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CONTRE-POINT - Si Gabriel Attal et Aurélien Rousseau ne veulent pas ajouter leur nom à la liste des ministres pour rien, ils devront faire preuve de courage et de créativité.

C’étaient les deux trouvailles du second mandat, les deux fiertés d’Emmanuel Macron. Voilà Pap Ndiaye et François Braun renvoyés. Le premier pour avoir été trop controversé, le second pour n’avoir pas assez existé. L’Éducation et la Santé, c’étaient aussi les deux chantiers prioritaires énoncés par le président-candidat dans sa campagne de 2022. Remplacer ces deux «bleus» en politique, ce n’est pas uniquement admettre une erreur de «casting», c’est reconnaître que ce quinquennat n’avait pas véritablement commencé.

En un an, le bilan est certes moins maigre qu’on le croit. Des lois de programmation aux montants colossaux (police, armées, justice) ont été votées ; l’exécutif a tenu bon sur la réforme décisive des retraites ; celle du lycée professionnel est sur les rails. Mais pour celui qui se faisait fort non pas de réformer mais de «refonder» le pays, l’école et l’hôpital sont deux défis colossaux. Urgents et effrayants à la fois. Ce sont les deux services publics qui touchent et qui intéressent…

Source: Le Figaro