Julien Bert, mam_active, Rym Renom : la Répression des fraudes épingle trois nouveaux influenceurs
La DGCCRF somme ces personnalités publiques de mettre immédiatement un terme à leurs pratiques commerciales trompeuses.
De nouveaux trophées au tableau de chasse de la DGCCRF. Jeudi matin, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a épinglé trois nouveaux influenceurs, accusés de diverses malversations. Coup sur coup, l’institution a publié sur Twitter les noms de Julien Bert, Laura Agogue et Rym Renom.
Dans le détail, Julien Bert, deux millions d'abonnés sur Instagram, n'a «pas indiqué le caractère publicitaire des publications (stories)». Ce qui pourrait «laisser croire au consommateur que la recommandation est faite sous l'angle de l'expérience personnelle». De plus, l'influenceur s'est joué de ses fans en les laissant «croire à la possibilité de gains certains et réguliers en utilisant un service de copy trading».
Rym Renom, 1,8 million d'abonnés sur Instagram, a elle aussi fait la promotion de produits sans mentionner qu'il s'agissait d'un partenariat rémunéré avec la marque et que les publications avaient une intention commerciale. De plus, elle avait «diffusé du contenu donnant l'impression qu'un service d'injections d'acide hyaluronique [...] était licite alors qu'il ne l'était pas». Un fait d'autant plus grave que le prestataire ne disposait de la qualité de médecin.
Enfin, Laura Agogue - plus connue sous le pseudonyme de mam_active, est également accusée d'avoir vanté à ses 134.000 abonnées Instagram plusieurs produits sans préciser qu'il s'agissait d'un partenariat rémunéré.
Ces publications, sobrement intitulées «injonction», sont en réalité l'ultime sommation avant un procès-verbal administratif ou pénal. Ces trois influenceurs, taxés de pratiques commerciales trompeuses, doivent donc mettre terme à leurs pratiques illicites. Ils rejoignent la liste des personnalités déjà pointées du doigt par l’administration : en juin, Illan Castronovo et Simon Castaldi avaient déjà dû afficher un message sur leurs réseaux sociaux pendant trente jours, en raison de «pratiques commerciales trompeuses». Le délai étant écoulé, ceux-ci se sont empressés de les supprimer depuis.
Si le tableau de chasse de la DGCCRF devraient encore s’allonger par la suite, l’organe de répression des fraudes précise au Figaro que seuls ces trois influenceurs seront épinglés aujourd’hui. Les publications se faisant au fur et à mesure que les dossiers sont traités.
Source: Le Figaro