Face à la canicule, la Grèce annonce la fermeture de ses sites archéologiques, dont l’Acropole d’Athènes
STELIOS MISINAS / REUTERS STELIOS MISINAS / REUTERS
CANICULE - Des températures de 44 à 45 °C prévues ce week-end. Face à ce nouvel épisode de canicule qui frappe la Grèce, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a appelé ce jeudi 20 juillet à « une vigilance absolue ». Tous les sites archéologiques du pays, dont l’Acropole d’Athènes, vont rester fermés aux heures les plus chaudes de la journée jusqu’à dimanche, selon le ministère de la Culture.
« Nous faisons face à une nouvelle canicule » et « à un éventuel renforcement des vents » qui ont déjà attisé depuis lundi plusieurs violents incendies autour d’Athènes, a souligné le Premier ministre. Comme les autres sites archéologiques, l’Acropole d’Athènes, monument le plus visité du pays, a fermé à midi et jusqu’à 17 h 30 ce jeudi, une mesure qui sera appliquée jusqu’à dimanche.
En raison d’un arrêt de travail des gardiens de l’Acropole déjà annoncé, celui-ci restera en fait fermé jusqu’à l’heure habituelle de fermeture, à 20 h 00, de jeudi à dimanche. La Croix-Rouge s’est à nouveau déployée en bas du Rocher sacré pour distribuer des dizaines de milliers de bouteilles d’eau aux visiteurs alors que le thermomètre affichait 38 °C à Athènes jeudi en milieu de journée.
La Grèce s’attend à des températures maximales de 43 °C ce jeudi et elles devraient encore grimper ces jours prochains avec de 44 à 45 °C prévus vendredi et samedi dans le centre du pays. Dans la capitale grecque, un record absolu de température à 44,8 °C avait été enregistré en juin 2007, selon l’Observatoire national d’Athènes, alors que le record absolu en Grèce avait été atteint en juillet 1977 avec 48 °C à Elefsina, près d’Athènes.
La plus longue canicule jamais enregistrée
« Ce qui nous inquiète, c’est que les prévisions indiquent une nouvelle augmentation des températures la semaine prochaine. Il s’agirait alors d’une canicule s’étirant sur plus de quinze jours, soit la plus longue jamais enregistrée en Grèce », a indiqué à l’AFP Kostas Lagouvardos, directeur de recherche à l’Institut pour la recherche environnementale et le développement durable de l’Observatoire national d’Athènes.
Sur le front des violents incendies de forêt, la situation était bien meilleure ce 20 juillet. Toutefois, des centaines de pompiers luttent toujours contre les foyers encore actifs à l’Ouest d’Athènes, qui ont déjà brûlé des milliers de hectares.
« Les pompiers ont fait face à 200 incendies en trois jours, dans des conditions climatiques extrêmes », a indiqué le ministre de la Protection civile, Vassilis Kikilias sur la chaîne de radio Skai. Le risque d’incendies demeure très élevé pour la région entourant la capitale grecque, l’Attique, ainsi que la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) et la Grèce centrale, selon la Protection civile.
Sur l’île touristique de Rhodes où un feu de forêt s’est déclaré il y a deux jours, cinq avions et cinq hélicoptères continuent d’opérer jeudi contre les flammes. Au sud-est d’Athènes, 3 472 hectares ont brûlé ces derniers jours, selon l’observatoire européen Copernicus.
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Source: Le HuffPost