Meurtre de Karine Esquivillon : son époux entendu par le juge d’instruction sur l’arme du crime

July 22, 2023
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Quelques jours après la découverte d’une partie de l’arme qu’il aurait utilisée pour s’en prendre à son épouse, Michel Pialle a été réentendu par le juge d’instruction. Selon les informations d’Ouest-France, confirmées à franceinfo et au Figaro, l’homme mis en examen pour le féminicide de Karine Esquivillon, 54 ans, a été interrogé vendredi.

Les magistrats l’ont questionné notamment sur deux chargeurs et un silencieux retrouvés dans un cours d’eau, non loin de Maché (Vendée) où vivait la mère de famille portée disparue pendant plus de deux mois en Vendée avant que son mari n’avoue l’avoir tuée, a-t-on appris vendredi. Les enfants de la victime ont eux aussi été entendus dans la semaine, indique Le Figaro.

Ces éléments du fusil avec lequel Michel Pialle dit avoir accidentellement tué son épouse ont été retrouvés à proximité du lac d’Apremont, dans le fleuve côtier La Vie, qui coule sur la commune de Maché. Lors de ses aveux aux gendarmes le 16 juin dernier, Michel Pialle, tireur sportif possédant plusieurs armes à feu, avait affirmé « avoir tué son épouse le 27 mars 2023 d’un coup de carabine 22 long rifle équipée d’un silencieux », selon le parquet de La Roche-sur-Yon.

Le coup parti alors qu’il prenait l’arme en photo ?

« Il a indiqué qu’il n’avait pas vu que la carabine, qu’il prenait en photo en vue de sa mise en vente sur Internet, était chargée et que le coup de fusil était parti accidentellement », avait expliqué la procureure de la République, Emmanuelle Lepissier.

Ayant « pris peur », il était « allé déposer le corps de son épouse dans un terrain privé » avant de jeter l’arme « dans le lac de Maché », ajoutait-elle. Michel Pialle avait pendant tout ce temps fait passer l’absence de son épouse pour une disparition « volontaire », prévenant les gendarmes et lançant plusieurs appels sur les réseaux sociaux.

Après avoir avoué, à la toute fin de sa garde à vue, il avait mené les enquêteurs jusqu’à un petit bois situé à une quinzaine de kilomètres de son domicile, à Challans (Vendée), où se trouvait le corps de Karine Esquivillon, 54 ans. Cette mère de cinq enfants avait disparu sans laisser d’autre trace connue qu’un téléphone mobile découvert deux semaines plus tard, le 9 avril, dans un fossé de la commune, dépourvu de carte SIM mais encore chargé.

Source: Le Parisien