Ce qu'il faut retenir de la deuxième soirée de Brive Festival
Gros coups de show, ce vendredi 21 juillet, pour la deuxième soirée de Brive Festival, qui a réuni près de 11.000 spectateurs. Vous y étiez ou pas... On vous débriefe une soirée follement énergisante.
Ce qu'il faut retenir de la première soirée de Brive Festival
Pierre de Maere... dandy cool
Lunettes légèrement fumées, blazer impeccablement ajusté, pantalon à pinces et mocassins, Pierre de Maere a été fidèle à sa réputation de dandy en ouverture de cette deuxième soirée. Avec sa pop tantôt intimiste, tantôt énervée, l'artiste belge a livré un set compact, sans un pet de gras à enlever.
Entouré de deux claviers et d'un batteur dans une configuration scénique sans fioritures et très rock, le chanteur de Un jour, je marierai un ange, a su embarquer le public, à une heure où les rangs sont encore clairsemés dans la fosse de Brive Festival.
La révélation masculine lors des dernières Victoires de la musique maîtrise sa voix à la perfection et l'a encore démontré, ce vendredi soir. Avec une pointe d'autodérision parfois prise à tort pour de l'arrogance, le chanteur a même partagé le micro avec ses fans sur le titre Regrets. Rafraîchissant.
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Hervé, boule d'énergie
Il court, il saute, il chante et il transmet une banane de l'espace au public. On ne sait pas si Hervé aura le temps d'aller à la plage dans la tournée qu'il vient de débuter, mais avec les kilomètres qu'il parcourt sur scène, il n'a pas d'inquiétude à avoir pour son "summer body" !
Franchement, quelle banane ! "Faites plus de bordel, sinon je ne quitte pas la scène", a même lâché l'artiste à la fin de son concert, embarquant avec lui une fosse quasiment pleine, rameutée de tous les coins du festival par son set survitaminé, sans rien à jeter. Avec parfois des accents de Bashung dans la voix, et un petit d'air de jeune Orelsan, le chanteur et sa pop électro ont fait monter la température de plusieurs degrés sur le festival.
En prime, ce grand passionné de rugby, a fait un gros clin d'œil au CAB, en enfilant un maillot du club corrézien floqué à son nom et en terminant même son concert par une pénalité (oui, oui !) pour expédier le ballon, dans les cinquante d'un public renversé par son énergie. Essai transformé !
Combien sont payés Angèle, Shaka Ponk ou Nicky Jam pour jouer sur la scène d'un festival ?
Lomepal, ombres et lumières
Autre ambiance, autre énergie pour Lomepal. Mais là, encore, du carré et un show parfaitement maîtrisé de bout en bout. Avec, en prime, un jeu de lumières parfait pour éclairer le flow de rappeur parisien, nourri par des instrus ciselées dans un rock âpre et massif.
Dès son entrée sur scène, une marée de portables attendait l'interprète de Decrescendo, signe qu'il était aussi attendu qu'en terrain conquis. Et sa prestation n'a pas déçu. L'artiste a balayé avec la précision d'un horloger suisse toute sa discographie, de X-men à Flash, en passant par 50° et Mauvais ordre. Rien à enlever.
Il reste deux soirées avant de boucler. Vivement la suite !
Texte : Michaël Nicolas
Photos : Stéphanie Para
Source: La Montagne
