Témoignage - Pourquoi Francis est passé de la MG4 au Tesla Model Y pour sa première voiture électrique
Technicien dans le domaine de l’électricité, Francis voulait gagner en fiabilité en passant d’une voiture diesel à un modèle électrique. Comment s’explique que son projet de départ pour une MG4 aboutisse finalement à la commande d’un Tesla Model Y ?
Pourquoi une voiture électrique ?
À 52 ans, notre lecteur mosellan n’est pas du tout un passionné de voitures. Vous ne le croiserez pas sur les réseaux sociaux pour s’exposer fièrement avec son nouveau modèle. Il a juste eu besoin de changer de véhicule. S’il avoue être « un peu impatient de le recevoir », c’est surtout en raison de la somme mobilisée pour l’acquisition, autour des 40 000 euros. Il aurait ressenti la même chose pour l’achat d’un autre bien au même prix.
Avec le Tesla Model Y qu’il vient de commander, il n’éprouve pas un sentiment plus particulier que pour ses précédentes voitures. Celle qu’il vient de passer à sa fille au bout de 9 ans et environ 150 000 km, c’est une Volkswagen Golf diesel. « Je voulais une voiture plus fiable et pour cela, je n’ai pensé qu’à des modèles électriques. Dans mon entreprise, pas mal de personnes roulent déjà avec de tels véhicules dont des Tesla. J’ai reçu quelques témoignages de collègues qui m’ont confirmé n’avoir jamais rencontré de problèmes après quelques années d’utilisation. La notion d’écologie était aussi importante, alors que j’ai enchaîné quelques diesels ».
Étape 1 : D’abord une question de prix
Au départ de sa démarche, Francis avait placé le prix comme élément principal pour choisir le modèle de voiture électrique à acheter : « En démarrant la réflexion, je ne voulais pas donner 60 000 euros, ni 50 000, ni même 40 000 ».
Pour remplacer la Volkswagen Golf, il s’est en particulier intéressé aux berlines compactes : « J’ai lu nombre d’articles sur Automobile Propre et regardé des vidéos sur Youtube. Tous les comparatifs donnaient la MG4 gagnante face à des modèles comme la Renault Megane E-Tech ou la Peugeot e-308. Même catégorie, même autonomie, voire un peu plus, même niveau d’équipements voire un peu plus. Et, cela, pour environ 10 000 euros de moins ».
Ce constat a amené notre interlocuteur à vouloir se rendre à la concession et à essayer la MG4. Il n’avait encore jamais eu l’occasion de conduire une voiture électrique : « Mon expérience se réduisait à avoir été transporté dans une Renault Megane E-Tech et une Hyundai Ioniq ».
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Un contact froid chez MG
Pour Francis, le cadre et le contact, surtout pour effectuer un achat qui se chiffre en dizaines de milliers d’euros, c’est important. Il rapporte ainsi sa visite chez MG : « J’ai été accueilli fraîchement. Ça se résume : ‘On vend nos voitures facilement, vous la voulez, vous la voulez pas, point !’ ». Pas difficile de comprendre que, dans ces conditions, l’affaire s’engageait mal.
L’espace dédié à la marque avait déjà assez négativement étonné notre lecteur : « Pas de vrai bureau, juste un espace avec une MG4 tout au fond d’une concession Hyundai où s’entassaient plein de voitures devant. Cette exposition ne donnait pas envie d’aller plus loin ». Même l’essai semblait être un problème : « Je n’aurais pas pu tester une MG4 tout de suite. Il fallait déjà donner plein d’éléments, un peu comme si on passait déjà la commande. Le commercial voulait tout de suite savoir de quel bonus je pourrais bénéficier : 5 000 ou 7 000 euros ».
Cette information, je ne peux m’empêcher de la croiser avec cette habitude décalée prise par le constructeur chinois de donner en gros caractères sur son site les prix de ses modèles avec l’aide de 7 000 euros déduite. Alors qu’elle ne doit pas concerner la part la plus importante des automobilistes qui s’intéressent aux productions de MG.
L’argument de trop
Lors du témoignage, nous avons bien senti que notre lecteur lorrain ne souhaitait pas donner une mauvaise image du réseau MG dans son intégralité. Il a juste été décontenancé, à tous les niveaux, par le point de vente le plus proche de chez lui.
Ce qui a mis un terme définitif au projet d’achat de la MG4, c’est le délai de livraison : « On m’annonçait huit mois d’attente. Je ne suis bien sûr pas pressé à la minute, mais huit mois, ça fait beaucoup ! Surtout pour un tel achat. Ce délai a constitué un argument fort contre cette voiture ».
Mauvais accueil, concession mal représentée, processus d’essai lourd, temps d’attente sur trois saisons : combien de potentiels acquéreurs de la MG4 sont-ils allés voir ailleurs ? Ainsi Francis, qui n’a pas voulu donner une suite à cette malheureuse visite.
Étape 2 : Recentrage sur une Tesla Model 3
Nos lecteurs ont pu découvrir nos articles plutôt positifs en faveur de la MG4. Ils ont aussi eu l’occasion de lire ceux annonçant les baisses des prix sur les Tesla Model 3 et Model Y : « Était-ce sur Automobile Propre ou pas, j’avais lu quelque part que la Model 3 descendait dans les 36 000 euros. Ce n’est que 6 000 euros de plus que la MG4 finalement ».
Une crainte toutefois au sujet des productions du constructeur américain : « J’avais au départ une petite réticence concernant l’autonomie pour les modèles en entrée de gamme. On parle de 450 km sur le papier, mais on sait bien qu’à l’usage, ce sera moins ».
Néanmoins, poussé par la comparaison des tarifs entre la MG4 et la Model 3, Francis est allé consulter le site de Tesla : « Sur Internet, dans les voitures prêtes à la livraison, il y avait une Model 3 Propulsion Grande Autonomie à 39 000 euros. Ce qui m’a décidé à prendre contact pour essayer ce modèle et le Model Y ».
Très bon accueil chez Tesla
Le témoignage de Francis est édifiant concernant la différence d’accueil entre MG et la marque américaine : « Tout s’est bien déroulé chez Tesla, depuis le moment où j’ai indiqué mes coordonnées sur le formulaire Internet pour obtenir un rendez-vous. C’était au petit-déjeuner. À midi, j’ai été rappelé. Quand nous sommes arrivés ma femme et moi chez Tesla, on s’est tout de suite occupé de nous. C’était franchement très bien. Nous avons eu la Model 3 entre nos mains dans les trois minutes ».
L’essai en lui-même n’a pas duré très longtemps : « Nous avons pu nous faire une bonne idée en vingt minutes. Nous avons ensuite demandé à découvrir un Model Y. Dans les 10 minutes au maximum, nous avons eu à disposition de la même manière cette voiture ».
Voulez-vous savoir ce que notre lecteur pense de sa visite chez Tesla ? « Ils se sont toujours occupé de nous quasiment tout de suite : Très sympa et très pro. J’ai apprécié de pouvoir passer la commande auprès de la commerciale plutôt qu’en le faisant moi-même sur Internet. Bien sûr, je l’aurais commandé quand même par le site si je n’avais pas eu le choix, mais ça me paraît bizarre de faire ça comme ça. J’ai vu un collègue le faire pendant une pause-café. Le contact avec une personne, je trouve que c’est mieux ».
Étape 3 – Décision finale : un Tesla Model Y
Au final, Francis a signé pour un Tesla Model Y : « C’est une version propulsion que nous avons choisie en noir. Également partante pour rouler à l’électrique, mon épouse et moi avons préféré le SUV à la Model 3 pour son aspect général, la position plus en hauteur au volant, le coffre plus grand et plus pratique. En entrée de gamme, il était au même prix que la Model 3 Propulsion Grande Autonomie ».
La commande est toute récente : « Nous l’avons passée le jeudi 13 juillet 2023. Il était question d’une livraison à partir du 17 de ce mois. Nous avons ensuite reçu un message nous invitant à choisir une date entre le 19 juillet et le 3 août ».
Notre lecteur ne regrette pas du tout d’avoir laissé tomber la MG4 : « Ma principale motivation à changer de voiture en passant à l’électrique est depuis le départ de gagner en fiabilité. À ce sujet, Tesla a déjà fait ses preuves, moins MG ».
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Usage
Quand il arrivera en Moselle chez notre lecteur, le Tesla Model Y sera utilisé au quotidien : « Je m’en servirai pour me rendre à mon travail, à 16 km de chez moi. Moins coûteux à l’usage, notre voiture électrique nous motivera sans doute à rendre davantage visite à des amis et à de la famille qui résident à environ 120 km. Deux fois par an, nous irons en vacances avec ».
L’aspect connecté pour loisirs ou travailler dans le Model Y n’intéresse pas vraiment notre lecteur : « Tesla communique sur ce qu’on pourrait faire dans le véhicule pendant les 30 minutes de l’arrêt recharge. La possibilité de brancher un ordinateur portable ou de regarder un petit film, ce n’est pas pour moi ».
Et pour la recharge habituelle ? « J’ai pris contact avec Izy, la filiale d’EDF, qui propose d’installer des bornes à la maison, dont celles de Tesla. Je n’ai pas encore choisi le modèle. Je verrai avec le technicien ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Francis pour son accueil et l’exposé de sa démarche qui a valeur d’exemple. Notre lecteur n’ayant pas reçu son Tesla Model Y, la photo d’illustration est issue de ma propre banque de photos. D’où la différence flagrante de la teinte de carrosserie.
Source: Automobile Propre