Le nouveau roi de la pop, c’est lui: revivez le concert de The Weeknd à Nice en images
C’est ce qu’on appelle ne pas ménager sa peine, que ce soit côté spectateurs ou de la part de The Weeknd. Les premiers n’ont pas hésité à braver la chaleur et des files d’attente copieuses, quoique bien organisées et calmes.
Le second a tenu son rang de marathonien du son en enchaînant 35 morceaux, un nombre courant sur sa tournée "After Hours Til Dawn".
Abel Tesfaye débarquait, masqué comme le rappeur MF Doom, ganté comme le mime Marceau. L’icône était précédée de 28 danseuses entièrement voilées en blanc. Une réplique de la Lune d’un côté, une structure métallique balançant entre Metropolis et Manhattan de l’autre, dans laquelle les musiciens étaient camouflés, presque invisibles: le décor était planté, le show hyper-pop pouvait commencer.
Le public, plutôt jeune, plutôt féminin, entre total look dark, paillettes et bottes western so années 2000, était prêt à accompagner chaque hit comme il se devait. Et le Canadien en avait tout un tas dans sa setlist… "Take My Breath" et "Sacrifice" pour se mettre en jambes, "The Hills" sur fond de ville qui brûle, ou encore le rugueux "Starboy" rythmaient la première moitié d’un concert aux effets lumineux bluffants (les spectateurs avaient eu droit à un bracelet connecté scintillant sur certains morceaux) et au son poussif.
The Weeknd, naviguant entre les deux extrémités du stade, tombait ensuite le masque et faisait admirer son falsetto sur "I Feel It Coming" et "Die For You". Smartphones dégainés, la foule déchaînée n’en perdait pas une miette. Et rugissait de plus belle sur "Blinding Lights", immense succès de ce faiseur de hits, définitivement entré dans la cour des géants.
1. Un concert gé-ant
Nice n’avait plus connu de concert géant depuis celui de Beyoncé et Jay-Z en 2018. En l’espace de deux heures, The Weeknd, qui préfère désormais utiliser son vrai nom, Abel Tesfaye, sur les réseaux sociaux, a repris le flambeau avec une puissance impressionnante. De quoi captiver ses jeunes admirateurs, qui ont scandé ses paroles avec un enthousiasme débordant. En particulier sur "Save Your Tears", où nos fragiles oreilles ont failli ne pas résister aux cris stridents de nos voisins. Les acouphènes en valaient la chandelle.
2. Un public au rendez-vous
Malgré une chaleur écrasante, le public de l’Allianz Riviera a plutôt bien vécu la situation, sans trop de malaises constatés dans la fosse. Bon point également pour la gestion des foules aux abords du stade. Malgré des files d’attente parfois très longues, les spectateurs se sont montrés disciplinés et patients.
3. Une première partie mi-figue mi-raisin
Après une entrée en matière assez dispensable proposée par l’Américain Mike Dean, le Canado-Haïtien Kaytranada a déroulé un mix énergique. L’occasion pour une partie du public de découvrir ses propres morceaux, entre funk, hip-hop et R’n’B. Et de rentrer doucement dans l’ambiance au cours d’un set d’une quarantaine de minutes, avec quelques remix de Beyoncé (le très disco "Cuff It") ou Rihanna (une relecture très bondissante de "Kiss It Better").
4. 28 danseuses et un sacré barnum
Un immense barnum, une allée centrale parcourant toute la longueur du stade, vingt-huit danseuses… Chez The Weeknd, on ne fait pas les choses à moitié.
Source: Nice matin