Une femme portée disparue après être tombée à l'eau depuis un ferry au large de la Hague
Tard dans la soirée de ce samedi 22 juillet, le ferry Commodore Clipper, de la compagnie Condor Ferries, qui relie le Royaume-Uni aux l'îles anglo-normandes, arrive à Jersey. C'est au moment de faire débarquer les passagers que le personnel a constaté qu'il manquait une passagère à l'appel et que les recherches ont été lancées.
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D'importants moyens de recherche mobilisés
Les autorités locales ont immédiatement supposé que la passagère était tombée par-dessus bord pendant la traversée plus tôt dans la journée entre Portsmouth et Guernesey. Les secours du Royaume-Uni, de Jersey et de Guernesey ont lancé les recherches en mer et dans les airs, rejoints par des moyens français. Selon nos confrères de Ouest-France, la victime serait une femme de 49 ans de nationalité suisse.
La SNSM de Goury est dépêchée par le Cross Jobourg pour prêter main forte aux recherches ce dimanche matin pour fouiller une zone de recherche au large du Raz Blanchard, sur la pointe de la Hague.
"Les Anglais ne savaient pas à quelle heure la femme était tombée donc forcément, la zone de recherche est immense," explique Yohann Sanson, le patron de la station de Goury, "donc ils se sont concentré sur la zone la plus probable côté anglais et nous ont demandé de blanchir (ndlr : lever le doute) une zone au nord-est de l'île d'Aurigny." Les secours français n'ont rien trouvé et ont arrêté leur opération vers 10h30 ce dimanche matin. Le tout nouvel hélicoptère de la marine nationale basé à Maupertus, le H160, a également été mobilisé.
Britanniques, Anglo-normands et Français n'ont pas retrouvé la femme tombée à l'eau. Les recherches ont été arrêtées ce dimanche.
Très peu de chances de survie dans une mer agitée
Les recherches ont cessé car les chances de survie sont très faibles, "je ne pense pas qu'elles dépassent une heure, en ce moment, au milieu de la Manche", analyse la patron de la SNSM de Goury. La mer, était en effet très agitée la nuit dernière. "Les conditions dans la nuit étaient vraiment exécrables", poursuit Yohann Sanson, "et même encore ce matin (dimanche), le vent était tombé mais on avait encore 25 à 30 nœuds." Des conditions qui compliquent considérablement les recherches.
De leur côté, les secours britanniques font le même constat : "L'espérance de vie d'une personne habillée normalement, dans l'eau, étant dépassée, les recherches ont été arrêtées."
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Source: France Bleu