un nouvel indicateur pour les entreprises

July 24, 2023
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Dans le contexte actuel d'urgence climatique, les entreprises sont de plus en plus appelées à se responsabiliser. Elles doivent maintenant communiquer la part de leur bilan investie de manière verte, connu sous le nom de « green asset ratio ». De son côté, la Banque de France, en collaboration avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), lance une initiative de notation climatique des entreprises, comme le rapporte Les Echos. Ce nouvel indicateur permettra à chaque entreprise de mieux comprendre son exposition aux risques climatiques et d'aligner sa stratégie en conséquence.

Obligations croissantes envers le climat

Le gouverneur François Villeroy de Galhau a déclaré que ce projet n'a pas d'équivalent en Europe. Annoncée par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, cette notation climatique a été confiée à la Banque de France. La Fédération bancaire française (FBF) soutient également ce projet, en soulignant que le « score Climat », établi par la Banque de France, complétera les analyses menées par les banques elles-mêmes.

Une notation climatique face aux enjeux environnementaux

La mise en place de cette notation climatique est un projet qui gagne en urgence face aux enjeux climatiques croissants, dont l'impact se fait ressentir sur l'activité des entreprises. En effet, à partir de 2024, la Banque centrale européenne (BCE) intégrera l'exposition aux risques climatiques dans la notation du risque de crédit, selon Hervé Gonsard, directeur général des services à l'économie et du réseau à la Banque de France.

Pour assurer le développement de cette notation climatique, une équipe d'ingénieurs a été recrutée pour élaborer la méthodologie. Cet indicateur, qui sera à la fois gratuit mais non public (contrairement aux indicateurs des agences de notation), se concentrera exclusivement sur les dimensions climatiques, et ne menace donc pas les agences privées qui couvrent d'autres aspects tels que la biodiversité et la politique sociale des entreprises.

Source: Économie Matin