Canicules, en direct : en Grèce, un avion bombardier s’est écrasé en luttant contre les flammes
Les scientifiques n’ont pas encore pu quantifier précisément l’effet d’El Niño, qui a débuté en juin, dans les températures mondiales, mais ils peuvent dire qu’à ce stade, son influence est très modérée dans les vagues de chaleur qui accablent l’hémisphère Nord – et qui sont dues, de manière écrasante, aux émissions de gaz à effet de serre humaines. En revanche, on sait que ce phénomène naturel va gagner en intensité jusqu’à son pic entre décembre et janvier, et qu’il va contribuer à une hausse de la température mondiale (0,2 °C en moyenne sur les précédents épisodes). Il augmente aussi le risque d’événements extrêmes dans de nombreuses régions, par exemple des sécheresses en Australie ou en Indonésie, de fortes pluies en Californie ou en Amérique du Sud, le blanchissement des coraux, davantage d’ouragans dans le Pacifique, la diffusion de maladies comme la dengue ou le paludisme, etc.
Source: Le Monde