Grève des acteurs à Hollywood : Bryan Cranston cible le patron de Disney dans un discours bouillonnant
ANGELA WEISS / AFP ANGELA WEISS / AFP
CINÉMA - Plusieurs vedettes américaines du cinéma et de la télévision, comme la star de « Breaking Bad » Bryan Cranston ont pris le micro mardi 25 juillet pour défendre les acteurs de Hollywood en grève, lors d’un rassemblement sur l’emblématique place Times Square de New York.
« Nous n’accepterons pas que nos emplois soient supprimés et confiés à des robots », a lancé Bryan Cranston en évoquant ses craintes face à l’intelligence artificielle devant une foule dense de grévistes et de partisans réunis sur cette place au cœur du quartier des théâtres de Broadway.
Arborant un tee-shirt du syndicat des acteurs SAG-AFTRA floqué d’un poing levé, il a lancé un message au patron de Disney, Bob Iger, cible du mouvement : « Nous n’accepterons pas que vous nous priviez de notre droit de travailler et de gagner décemment notre vie ». « Enfin et surtout, nous ne vous laisserons pas prendre notre dignité », a conclu celui qui incarne le personnage de Walter White dans « Breaking Bad », la série qui a marqué l’histoire des shows télévisés.
Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Vous ne pourrez donc pas lire nos vidéos qui ont besoin de cookies tiers pour fonctionner.
Vous utilisez un bloqueur de publicité. Nous vous conseillons de le désactiver afin d’accéder à nos vidéos. Si vous n'êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à aide@huffingtonpost.fr Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car :
« Où est mon argent, putain ! »
Au milieu du décor d’écrans géants de Time Square – si souvent support des promotions pour les nouvelles productions des plateformes de streaming – F. Murray Abraham, connu pour ses rôles dans Amadeus (Oscar du meilleur acteur en 1984) ou les séries Homeland et The White Lotus, a pour sa part pris la défense du syndicalisme, « bon pour l’Amérique ».
D’autres vedettes étaient présentes, comme Christine Baranski, Chloë Grace Moretz, Steve Buscemi, Brendan Fraser, Christian Slater, ou Jessica Chastain, qui s’était indignée, le 18 juillet sur Twitter rebaptisé X, que « 87 % des membres du syndicat SAG-AFTRA gagnent moins de 26 000 dollars par an » et ne soient pas éligibles à l’assurance santé.
Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Vous ne pourrez donc pas lire nos vidéos qui ont besoin de cookies tiers pour fonctionner.
Vous utilisez un bloqueur de publicité. Nous vous conseillons de le désactiver afin d’accéder à nos vidéos. Si vous n'êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à aide@huffingtonpost.fr Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car :
Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Vous ne pourrez donc pas lire nos vidéos qui ont besoin de cookies tiers pour fonctionner.
Vous utilisez un bloqueur de publicité. Nous vous conseillons de le désactiver afin d’accéder à nos vidéos. Si vous n'êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à aide@huffingtonpost.fr Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car :
« Où est mon argent, putain ! », a lancé, Liza Colon-Zayas, connue pour son rôle dans la série « The Bear ». La semaine dernière, la vedette de « Ted Lasso », Jason Sudeikis, était aussi apparue sur un piquet de grève.
Les acteurs ont rejoint depuis le 14 juillet les scénaristes déjà en grève, après l’échec des négociations avec les studios sur leurs salaires et des garanties face à l’intelligence artificielle. Selon eux elle menace leur avenir, notamment l’IA générative, qui permet de créer aisément des voix et images de synthèse très réalistes. Ce double mouvement social est inédit depuis plus de 60 ans à Hollywood.
Les directives du SAG-AFTRA, qui représente 160 000 acteurs, cascadeurs, danseurs et autres professionnels du petit et grand écran, interdisent à tous les membres de tourner, mais aussi de promouvoir leurs productions, en personne ou sur les réseaux sociaux, perturbant fortement Hollywood.
À voir également sur Le HuffPost :
Source: Le HuffPost