Le joli cadeau de Macron aux Bleues
Incroyable mais vrai: la Coupe du monde féminine, qui commence le 20 juillet, n’a pour l’instant aucun diffuseur en France. L’Élysée est intervenu pour sauver l’équipe de France féminine.
Gianni Infantino n’est pas content. Le président de la Fifa juge que les offres reçues pour les droits TV de la Coupe du monde féminine 2023 (20 juillet-20 août en Australie et Nouvelle-Zélande) sont « simplement pas acceptables ». En France mais aussi en Allemagne, Angleterre, Espagne et en Italie, la Fifa n’a pas encore vendue les droits TV de la compétition, à moins de 100 jours du début de la compétition !
Comme l’explique Infantino, les audiences de la Coupe du monde féminine représentent « environ 50 à 60 % » de celles de la Coupe du monde masculine, mais les offres pour le Mondial féminin vont d’un à 10 millions de dollars, alors que les droits TV de la Coupe du monde au Qatar ont été achetés pour 100 à 200 millions ! « Si les offres continuent d’être injustes, nous serons forcés de ne pas diffuser la Coupe du monde féminine dans ces pays du Big 5 européen », menace ainsi le dirigeant suisse.
L’intervention salvatrice de l’Elysée
En France, la donne est claire: aucun des potentiels diffuseurs (TF1, M6, beIN Sports, Canal+ et France Télévisions) ne veut dépenser les 15 à 20 millions d’euros réclamés par la Fifa pour diffuser les matches de l’équipe de France d’Hervé et de Wendie Renard ainsi que le reste de la compétition. Au cœur de l’été, l’investissement pourrait ne pas valoir le coup en raison des faibles audiences attendues et un manque d’annonceurs.
Heureusement, l’Élysée pousse France TV à acquérir les droits de cette compétition afin de proposer les matches des Bleues. Ils seront même en clair ! Emmanuel Macron, grand fan de football, ferait ainsi un superbe cadeau à la sélection française, dont les 3 rencontres de la phase de groupes (Jamaïque, Brésil et Panama) seront jouées en soirée en Australie et programmées à midi pile en France. Un horaire pas si atroce en plein été.
Source: Sports.fr