Landes : Après le cambriolage d’un casino, un suspect écroué, 85.000 euros retrouvés
C’est à un jeu dangereux qu’il a joué ce soir-là. Soupçonné d’être entré par le toit de l’établissement, une nuit de mars, pour y dérober 100.000 euros dans un coffre-fort, un jeune employé du casino de Mimizan (Landes) a été incarcéré, a annoncé mardi le parquet de Mont-de-Marsan.
La police a retrouvé la majeure partie du butin, dissimulé notamment dans les toilettes du domicile familial du suspect. Âgé de 20 ans, celui-ci a agi « en moins de deux minutes », a souligné le procureur Olivier Janson lors d’un point presse sur l’affaire. Après avoir soulevé plusieurs tuiles, le jeune homme était entré par les combles dans la pièce sécurisée du coffre-fort, placée sous alarme et sous vidéosurveillance. « Il savait où trouver la clé du coffre en quelques secondes », a précisé le magistrat.
« Un mode opératoire assez cinématographique »
Avec les billets dans un sac à dos, le cambrioleur était ressorti à pied de l’établissement, alors que l’alarme s’était déclenchée. « Un mode opératoire assez cinématographique », pour le procureur. L’enquête de la police judiciaire de Bayonne s’est orientée vers l’intéressé lorsqu’il a été aperçu, quelques jours plus tard, en train de jouer des sommes importantes dans un autre casino. Il avait également acheté une voiture, payée intégralement en liquide.
Ses empreintes génétiques ont été retrouvées sur des tasseaux de bois, sous les tuiles. « Le mis en cause a reconnu les faits dans les derniers instants de sa garde à vue », précise le parquet. Poursuivi pour vol aggravé, placé en détention provisoire, il sera jugé le 27 juin par le tribunal judiciaire de Mont-de-Marsan. Il encourt dix ans de prison.
Une perquisition menée au domicile de la mère et du beau-père du jeune homme, qui l’hébergent, a permis de retrouver 85.000 euros, cachés en différents endroits, « comme la cuvette des toilettes », a détaillé le procureur. Ces deux quinquagénaires sont poursuivis pour recel de vol. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire dans l’attente du procès. Aucun des trois n’était connu des services de police.
Source: 20 Minutes
