La normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite se heurte à l’écueil palestinien
Réservé aux abonnés
DÉCRYPTAGE - Sans réelles concessions israéliennes, toute normalisation avec l’État hébreu sera difficile à légitimer par le pouvoir saoudien auprès d’une partie de sa population.
La crise autour du projet de réforme de la justice n’inquiète pas seulement des pays alliés d’Israël comme la France et les États-Unis. Elle pourrait également freiner le rapprochement entamé entre l’État hébreu et des pays arabes. Si elle ne remet pas fondamentalement en cause les accords de normalisation, dits «accords d’Abraham», conclus en 2020 avec le Maroc, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, cette crise pourrait perturber la relation naissante entre Israël et le plus puissant des pays arabes du Golfe, l’Arabie saoudite, et ce au moment où les États-Unis poussent en faveur d’une normalisation entre Tel-Aviv et Riyad.
Joe Biden a dépêché jeudi son conseiller à la sécurité nationale, Jack Sullivan, et Brett McGurck, son conseiller aux affaires du Moyen-Orient, auprès de l’homme fort saoudien, le prince héritier Mohammed Ben Salman. Le même jour, l’éditorialiste du New York Times Thomas Friedman évoquait la possibilité qu’un nouveau pacte de sécurité américano-saoudien débouche…
Source: Le Figaro