Marion Rousse, l’annonce fracassante !
Le Tour de France féminin, qui se tiendra du 22 au 30 juillet sera l’occasion d’une grande première à la télévision. Un test qui pourrait donner des idées à son grand frère masculin.
A désormais moins de trois mois du grand départ du Tour de France féminin, le 23 juillet, les contours de cette deuxième édition sont connues. Le parcours a été dévoilé en octobre dernier et les 22 équipes participantes, qui compteront cette fois sept coureuses, sont connues depuis mi-avril. Marion Rousse a également récemment révélé les grandes lignes de la couverture télévisuelle.
« Cela restera sur 2 h 30 de direct. Par contre, on passera de France 3 à France 2. Cela montre que ça a marché, ce n’est pas une anecdote. Et, surtout, il y aura une étape diffusée en prime, avec une arrivée à 20 h. C’est du jamais vu. Ce sera celle du Tourmalet, le samedi. Ce sera un coup de projecteur énorme sur le cyclisme féminin », a ainsi annoncé la directrice du Tour de France féminin dans les colonnes de Ouest-France.
L’arrivée de l’étape reine au sommet en prime time constitue effectivement un véritable événement. Et même une première historique pour le Tour de France. Car les arrivées en soirée sont rarissimes. Dans l’histoire récente, on se souvient du prologue de Saint-Brieuc en 1995 ou des arrivées sur les Champs-Élysées en 2013 et en 2019 pour la centième édition du Tour de France et le centième anniversaire du maillot jaune. Mais jamais une étape « classique » n’a eu droit à une telle exposition.
Alors que TF1, un temps intéressé par la diffusion du Tour, avait posé comme condition sine qua none l’arrivée de certaines étapes en prime time, France Télévisions rêve depuis longtemps de pouvoir s’appuyer sur des arrivées plus tardives, idéalement juste avant le journal de 20 heures. « Les directeurs des programmes nous formulaient régulièrement cette demande. On répondait gentiment qu’avec les protocoles de remise de prix, les transferts vers les hôtels, le massage, le dîner, un horaire si tardif est tout bonnement impossible, dans l’intérêt des coureurs », expliquait sur ce sujet Patrice Clerc, président d’ASO entre 2000 et 2008.
Source: Sports.fr