Soupçons de viol au Champ-de-Mars : la touriste mexicaine retrouvée et entendue par les policiers

July 31, 2023
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Elle n’était pas rentrée dans son pays. La police a retrouvé la touriste mexicaine qui a affirmé avoir été violée par cinq hommes dans la nuit de mercredi à jeudi au Champ-de-Mars, côté tour Eiffel (VIIe). Les enquêteurs ont pu reprendre contact avec cette jeune femme âgée de 27 ans grâce au consulat de son pays auprès duquel elle s’était manifestée. Selon nos informations, la touriste est entendue ce lundi matin par les policiers du 3e district de police judiciaire (DPJ), à qui l’enquête de flagrance du chef de viol en réunion a été confiée. Une audition qui pourrait se révéler déterminante pour la suite des investigations.

Selon le récit initial de la jeune femme, les faits sont survenus dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 2 heures du matin, alors qu’elle et trois amis mexicains avaient passé une soirée festive et arrosée. Au Champ-de-Mars, elle aurait suivi l’un de ses agresseurs, qui lui aurait proposé une bière « très amère » un peu plus loin, sans que ses amis s’en aperçoivent.

« En état de choc important »

La victime, ne se sentant pas bien, aurait été isolée, traînée vers des buissons. Elle a déclaré avoir été violée successivement par cinq hommes. « L’un d’eux faisait le guet », a-t-elle précisé. C’est un témoin, qui entendant des cris, aurait mis en fuite les suspects puis prévenu les secours. Quelques heures après, muni d’un signalement de la victime, les policiers de la BAC ont ratissé le quartier et interpellé deux suspects. Placés en garde à vue, les deux jeunes hommes, qui ont nié toute implication, en sont ressortis libres quarante-huit heures après. Bien qu’ayant été reconnus par l’unique témoin.

La victime, découverte « en état de choc important » et avec « des hématomes apparus au niveau de ses deux jambes » par les policiers intervenus en premier, a été conduite dans un premier temps par à l’hôpital Georges-Pompidou (XVe) pour y subir des premiers examens, une analyse d’urine ainsi que pour avoir la possibilité de recevoir un traitement trithérapie, puis dans les locaux du 3e DPJ. Épuisée et sous le choc, la Mexicaine a au final souhaité partir sans porter plainte, et sans effectuer d’examens ADN.

Source: Le Parisien