Football : "S'il y a une chance" de maintien en Ligue 2 pour le FC Sochaux-Montbéliard, "elle est vraiment infime", estime un avocat en droit du sport
Olivier Géral, avocat en droit du sport, s'est exprimé ce jeudi sur franceinfo à propos du maintien du FC Sochaux-Montbéliard en Ligue 2 alors que le CNOSF a récemment rendu un avis défavorable.
Olivier Géral, avocat en droit du sport, estime jeudi 3 août sur franceinfo que "s'il y a une chance" de maintien en Ligue 2 pour le FC Sochaux-Montbéliard, "elle est vraiment infime".
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Le club sochalien, 9e de L2 à la fin de la dernière saison, a été rétrogradé en National par l'instance financière indépendante de la Fédération Française de Football, la DNCG. Le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) a, pour sa part, rendu mardi un avis défavorable au maintien en Ligue 2. En cause, le projet financier présenté par Romain Peugeot, qui souhaite devenir principal actionnaire du club, ne serait pas convaincant.
Ce dernier a indiqué mercredi déposer un recours auprès du tribunal administratif de Paris et transmettre dans le même temps à la FFF une lettre d'opposition à la décision du CNOSF.
Peu d'espoir pour sauver le club en L2
L'avocat en droit du sport Olivier Géral estime que ces deux voies de recours ont peu de chances d'aboutir. D'une part, "la FFF via son comité exécutif ne m'apparaît pas compétente pour réintégrer le club, parce que la décision de rétrogradation provient d'une commission indépendante", lance-t-il. Quant au recours judiciaire, il y a selon lui deux possibilités d'action : un recours en annulation de la décision de relégation, "qui prend plusieurs mois", ou un référé suspension, qui, "s'il est accueilli favorablement permet à Sochaux de se trouver maintenu" en Ligue 2.
Olivier Géral souligne que "le passif du club est important", avec une offre de reprise "qui n'en couvre pas la totalité". "Il faut imaginer ce que peut donner un club qui se trouverait à déposer le bilan non pas en début de saison, mais en cours de saison, insiste Olivier Géral. Ça pose une grosse difficulté sur les résultats obtenus, entre ceux [ndlr : les adversaires] qui ont joué avant le dépôt de bilan et ceux qui auraient dû jouer après. On comprend parfaitement que le gendarme financier soit très rigoureux sur ces questions".
Source: franceinfo
