À Paimpol, les premiers sourires des bénévoles aux parkings du Festival du chant de marin
Pour que la machine tourne à plein régime, le Festival du chant de marin , à Paimpol, se repose sur une armée de 1 800 à 1 850 bénévoles. Les premiers à accueillir le public ne sont pas forcément sur le port. En effet, c’est aux parkings que le contact initial va être établi pour ceux qui arriveront à Paimpol en voiture ou en camping-car.
C’est un poste que Michel et Marie-Paule Le Meur connaissent bien. « On fait les parkings depuis quinze ans », témoigne Michel. C’est avec l’association des pêcheurs plaisanciers de Bréhec qu’ils ont démarré l’aventure. « Ce sont eux qui nous ont un peu attirés au début », ajoute son épouse Marie-Paule. « Nous sommes donc venus voir. C’était sympa. Et depuis, on le fait toujours en groupe », commente le couple.
Le temps passé sur les parkings n’empêche pas Michel et Marie-Paule de profiter du Chant de marin, après leur service. « On ne reste pas à accueillir les automobilistes pendant trois jours. On a un pass pour profiter du festival ».
Les zones réservées au stationnement des véhicules sont situées en périphérie. Forcément en dehors de la fête, les vacations sont plus courtes que celles assurées par d’autres à la buvette ou aux entrées. Le bénévole reste ainsi en poste pendant trois heures pour accueillir les voitures et termine au plus tard à 20 h.
« Ceux qui travaillent sur les parkings demandent à revenir sur les parkings », indique Marie-Laure Bournas, la grande responsable des bénévoles. Michel apprécie particulièrement les places où se rangent les camping-cars. « On a l’occasion de parler avec les gens. On voit d’où ils viennent. On fait des connaissances sympas. On oriente les gens. On les renseigne sur les navettes qui passent », déclare Michel.
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Des maquereaux grillés
Le septuagénaire se souvient d’une année où il était allé pêcher des maquereaux pour des festivaliers. « Ils les avaient grillés le lendemain. Ils étaient super contents. Une autre année, il y avait eu de l’eau. On avait dû sortir les camping-cars avec un tracteur », ajoute Michel. « On garde les tee-shirts en souvenir à chaque fois même si on ne rentre plus dedans », s’amuse Marie-Paule, qui est également séduite pas l’aspect convivialité des camping-cars.
Cette année, le couple sera affecté aux places pour les voitures. Daniel Crenan accueillera, pour sa part, les camping-cars, sur le parking de la Conserverie. « Ce n’est pas de tout repos. J’ai fait une fois l’ouverture. Il y avait 30 camping-cars qui attendaient. Il fallait bien les garer. Après, j’étais allé boire le petit rosé avec eux. Quand ils attendent la navette, il y a beaucoup d’échanges ».
Source: Le Télégramme
