Au Bout du Monde à Crozon, " La foule " pas effrayée par " La gadoue "
Le Bout du Monde sous la pluie ? Pas de raison de faire grise mine pour autant : le public, les équipes et les bénévoles ont toujours su trouver les éclaircies pour garder le sourire. Voici quelques anecdotes marquantes en termes de météo peu clémente !
La première édition du Bout du monde a failli ne jamais voir le jour. La raison ? La météo pardi ! Le dimanche 13 août, l’équipe ne sait pas si elle pourra laisser le public rejoindre les prairies de Landaoudec. Mais elle ne renonce pas grâce à la volonté des 300 bénévoles. « Le festival était mort-né et l’instant d’après, on se dit que plus rien ne peut nous arriver », partageait Jacques Guérin, créateur et directeur du « Boudu », dans nos colonnes du 20 juillet 2009. En 23 éditions aucun concert n’a dû être annulé. Cette année-là, en revanche le show de Yuri Buenaventura, tête d’affiche du festival est raccourci. L’artiste a tout de même chanté devant une foule de 8 500 irréductibles sur les 17 000 spectateurs du week-end.
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2. Des répétitions tumultueuses en 2011
Le bagad de Plomodiern et le groupe de polyphonie corse I Muvrini se retrouvent sur scène, le samedi, pour répéter. Ils essaient leurs instruments devant un public d’une vingtaine de personnes, épars et trempé jusqu’aux os. La journée enregistre 9,2 mm de pluie, au grand dam des festivaliers qui se réveillent au camping après une nuit capricieuse.
3. 2021, l’année du déluge
Parasols en guise de parapluies, ponchos, bottes en caoutchouc. L’attirail était de sortie pour cette édition pour le moins venteuse et pluvieuse. Alors qu’Alain Souchon débute son concert sous des trombes d’eaux le samedi, le chanteur aux neuf Victoires de la musique réussit à apaiser les cieux grâce à sa douce voix. Ou aux morceaux interprétés ? C’est aux sonorités de « Foule sentimentale », que les rayons du soleil sont réapparus ! Nul doute que la foule, justement, a apprécié d’être enfin au sec !
Source: Le Télégramme
