Christian Labit regrette sa dernière saison à la tête de Carcassonne
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Pour Christian Labit, le chapitre carcassonnais se termine ce vendredi soir. Le coach quitte le club audois à la fin de cette saison, qui aura peut-être été celle de trop. Labit avait accepté de prolonger d'une saison supplémentaire, mais au vu du scénario de ce dernier exercice, peut-être le regrette-t-il... Et même s'il a envie de maintenir le club en Pro D2, ce qui sera très compliqué ce soir et qui ne dépend pas que de son équipe, Christian Labit cumule les regrets, comme il l'a dit à la presse.
Pas assez de moyens à disposition
Christian Labit a l'honnêteté de ne pas changer son discours, pointant du doigt bien trop d'éléments contraires pour permettre une bonne évolution à cette équipe de Carcassonne, qui avait pourtant atteint les phases finales la saison passée. Le tacticien semble pointer du doigt un manque d'engagement du côté de la direction du club, ce qui n'a pas permis au groupe d'évoluer dans de bonnes conditions. Que ce soit au niveau du recrutement qu'au niveau des installations...Christian Labit est un homme en colère avant de quitter Carcassonne.
La saison de trop, ça l'a été dès que j'ai dit oui... En même temps, je ne sais pas... Si on m'avait redonné de l'enthousiasme dans le recrutement, si j'avais eu les hommes que je voulais, j'ai senti dès le départ que ça allait être compliqué. (…) Je ne peux pas transformer les hommes. Nos joueurs, ils sont bons, ce n'est pas le problème, c'est moi qui suis allé les chercher. Mais pour exister, il faut uniquement des éléments de qualité et doubler certains postes. (…) C'est un fonctionnement que je déplore depuis des années et qui m'a usé. Devoir s'entraîner à Montredon, à droite à gauche, pour les joueurs, c'est particulier. Devoir s'entraîner dans la boue pour repartir ensuite en voiture... En plus, chez nous, les joueurs ne gagnent pas 20 000 € et lorsqu'on part en stage, ce n'est pas à Madrid mais à Gruissan... (…) Je ne voulais pas y aller mais je me suis engagé pour une dernière saison et j'assumerai jusqu’au bout. Je suis resté parce que j'avais fait venir un staff que je ne voulais pas abandonner, que j'avais recruté des joueurs et que le club m'a fait comprendre qu'il s'agissait d'un besoin réel. Et malgré ces trois raisons, j'étais encore dans le doute...
Christian Labit en a décidément gros sur le coeur. Difficile de faire des adieux apaisés avec cet état d'esprit...
Source: Quinze Mondial
