Le roi de l’évasion Redoine Faïd transféré à la prison de Condé-sur-Sarthe
À quelques mois de son procès pour sa spectaculaire évasion de la prison de Réau en 2018, il change de département. Selon une information de Ouest-France, l’ancien braqueur Redoine Faïd a quitté la prison de Fleury-Mérogis, direction le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne).
Selon Ouest-France, le détenu a intégré son nouveau lieu de détention mercredi. Il se trouve toujours sous le statut de détenu particulièrement surveillé et a été placé à l’isolement.
Interrogé par le quotidien régional, son avocate, qui dit n’avoir été informée de ce transfèrement que quand son client l’a prévenue, s’étonne : « Redoine Faïd est en permanence entouré de surveillants qui sont formés pour gérer des profils particulièrement dangereux. Redoine Faïd ne croise jamais personne, ne voit pas sa famille ailleurs que derrière une vitre. Il y a très peu de risques d’évasion. Il est soumis à un régime qui est fait sur mesure. »
VIDEO. Arrestation de Redoine Faïd : il circulait voilé et dormait avec une arme
Me Marie Violleau dénonce ce transfèrement : « Il faut tout recommencer. Il faut reprendre ses marques. Il faut recommencer à gagner la confiance de l’administration pénitentiaire, du centre de détention auquel on vient d’arriver. C’est très compliqué de se dire qu’en France, on peut traiter un homme de cette manière-là. C’est compliqué pour l’avocate que je suis, mais c’est aussi compliqué pour la citoyenne que je suis. »
« Notre établissement a été conçu pour recevoir ce genre de public, il sera pris en charge comme n’importe quel autre détenu », confie Kévin Gripon, secrétaire local Force ouvrière pénitentiaire Condé-sur-Sarthe, interrogé par France Bleu.
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Alors qu’il purgeait de lourdes peines, Redoine Faïd s’était évadé le 1er juillet 2018 du centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne), grâce à un commando armé déposé en hélicoptère dans la cour d’honneur. Après trois mois de cavale, le braqueur avait été arrêté au petit matin, dans un appartement de Creil, un revolver à côté de son lit.
Source: Le Parisien
